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On prévient l’univers du lieu de ses vacances

En 1900, tournant les pages estivales des journaux de Montréal et Québec, on dirait que la villégiature n’a jamais été aussi populaire. Chaque bord de fleuve, de rivière ou de lac semble occupé.

À compter du mois de juin, la presse des deux villes québécoises se livre à une véritable énumération de noms de personnes, de couples, de familles, qui partent pour gagner un lieu de villégiature quelconque, aux alentours des villes ou, carrément, dans des places d’eau. Les plus riches s’en vont pour tout l’été.

Et il faut payer pour ces annonces qui occupent de longues colonnes. Certains samedis, dans le journal montréalais La Patrie, les mentions font plus d’une pleine page.

D’ailleurs, ce journal invite ses lecteurs à s’annoncer. Le 13 mai 1905, un texte intitulé La villégiature. Avis aux correspondants, précise :

 

Nous commencerons samedi prochain, le 20 courant, la publication des notes de villégiature. Toutes les personnes qui ont fait des arrangements avec nous pour nous envoyer des nouvelles de leur localité sont priées de commencer dès cette semaine.

Les manuscrits doivent nous parvenir le jeudi matin au plus tard. Ils doivent être écrits que sur un côté de chaque feuillet.

On demande des correspondants à Ste-Anne de Bellevue, Lachine, Dorval, Valois, Longueuil, Boucherville, Notre-Dame du Portage, Kamouraska, Old Orchard Beach, St-Lambert, Rigaud, St-Irénée les Bains, Cap à l’Aigle, Pointe aux Trembles, etc.

S’adresser à CAMILLE, La PATRIE.

 

Source de l’illustration : Le Monde illustré, édition du 18 août 1900.

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