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Le plus beau « chant » du printemps que je connais

Si, un jour, vous avez la chance de mettre la main sur ce CD, allez-y. Il s’agit de la plus belle musique pour « chanter » le printemps des Appalaches. Une merveille.

Appalachian Spring. Vingt-cinq minutes.

C’est là une composition d’Aaron Copland (1900-1990), pianiste, compositeur et chef d’orchestre américain, fils de parents juifs venus de Lituanie.

À l’écoute, laissez-vous entrer dans les faits et gestes du printemps, tantôt d’une grande douceur, comme les crocus qui sortent, tantôt de moments plus prononcés comme notre printemps en est capable. Et le tout parsemé de retours, d’oiseaux, de fleurs, de papillons, de rayons plus chauds du soleil, ou même d’absences aussi de soleil.

Il suffit simplement d’être pleinement disponible pour apprécier cette grande composition, entendre le printemps.

Attention, il y a plusieurs interprétations, parfois même écourtées, de cette œuvre de Copland. Mais, celle-ci, sur RCA, de la Boston Symphony Orchestra, dirigée par Copland lui-même en 1959, est la plus complète et la plus belle que je possède.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Fernand Grenier #

    Excellent le Copland. Il ne faut pas oublier le Printemps de Vivaldi non plus que Le sacre du printemps de Stravinsky. La premiére symphonie de Schumann, dite Du printemps, n’est pas mauvaise pour saluer la nouvelle saison.
    Dans un autre registre, j’aime bien L’hymne au printemps de notre grand Félix.

    Fernand Grenier

    10 mai 2020
  2. Jean Provencher #

    C’est merveilleux, nous avons vraiment l’embarras du choix.

    10 mai 2020
  3. Serge Payette #

    Aaron Copland – Appalachian Spring my-free-mp3s.com 25:21

    10 mai 2020
  4. Jean Provencher #

    Merci beaucoup, cher collègue !
    Formidable que nous puissions trouver ce printemps sur internet ! C’est fort beau ! Prenant la route un jour sur deux par les temps qui courent, je ne manque pas de réécouter cette si belle création. Et le moindrement qu’on l’écoute avec les manifestations diverses du printemps en tête, Copland vient y mettre une musique. Encore aujourd’hui, je n’ai pas manqué de réécouter cette grande création, tout à fait sur chez-nous lorsqu’on y pense. Les Appalaches viennent « mourir» chez-nous.

    10 mai 2020

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