Il y a beaucoup de monde en deuil aujourd’hui
L’immense chanteur kabyle, Idir, est décédé vendredi, à Paris. 70 ans. Fibrose pulmonaire contre laquelle il se battait depuis un moment. On parle d’un sage, d’un poète et de la douceur même.
Les Kabyles d’Algérie, tous les Berbères du monde, et celles et ceux qui ont eu la chance de le côtoyer le pleurent. Un chauffeur de taxi de Québec, Berbère du Maroc, m’avait dit que les Berbères sont un peuple originaire d’Afrique du nord qu’on retrouve un peu partout dans le monde et que tous connaissent Idir et en sont très attachés. Bourdieu avait dit : « Ce n’est pas un chanteur comme les autres, c’est un membre de chaque famille ». Les hommages pleuvent. C’était un bien grand monsieur.
Je l’ai découvert à Paris en 1999 grâce à mon amie hongroise Melinda. Mon amie Catherine-Eve m’écrit : « Les youyous kabyles se font entendre aux quatre coins du monde. Ils crient cette fois la peine plus que la joie ». De France, mon fils m’écrit également : « C’est triste. Je le connaissais surtout par tes billets de blogue. Je vois aussi beaucoup de réactions en France sur Twitter ».
Salut, cher Idir. Merci. Merci beaucoup.
Nous avons eu la chance de voir Idir en spectacle au Palais Montcalm à Québec en 2013 et 2018. Vous trouverez ici un des billets que j’ai consacrés à Idir, dans lequel on trouve quelques photographies d’ambiance en 2013.
Voir aussi l’article du quotidien français Le Monde via Twitter.