Retour de trois oiseaux
Le Roselin pourpré, le Chardonneret jaune et le Bruant à gorge blanche.
Il est difficile de saisir les dates d’arrivée du Roselin pourpré, car, certaines années, comme le Chardonneret jaune, il passe l’hiver ici.
Tout de même, disons qu’en 2017, il s’est présenté le 18 avril, et en 2015, le 19 avril. Lorsqu’il se fait migrateur, on voit que, cette année, il est tout à fait en son temps.
Les mêmes remarques valent pour le Chardonneret jaune. En 2017, comme le Roselin pourpré, il s’est présenté le 18 avril. Il faut vraiment se demander si ces deux oiseaux, habitués depuis des lunes à être présents aux mangeoires en même temps, se connaissant fort bien, n’ont pas fait le voyage ensemble, autant cette année, en 2019, qu’en 2017, puisqu’ils se présentent ensemble, seuls de leur espèce, les deux fois le même jour.
Est-ce simple hasard, car on n’invoque jamais un fait semblable dans les guides d’identification ou les atlas disponibles ? Si jamais vous êtes détenteurs de mangeoires pour les oiseaux et que vous notez un fait semblable — soit deux oiseaux migrateurs d’espèces différentes qui semblent avoir fait le voyage ensemble à au moins deux reprises dans un court laps de temps — merci de me le signaler. Si le fait se répétait, il y aurait alors matière à réflexion sur le comportement de certains oiseaux migrateurs. Dans un parcours migratoire, peut-il y avoir solidarité entre deux oiseaux, seuls, qui ne sont pas de la même espèce ?
Pour le Bruant à gorge blanche, vous trouverez ses dates d’arrivée depuis 1988 à cette adresse-ci.
Par ailleurs, les Sizerins flammés sont une trentaine et les Juncos ardoisés, six.
Carouges à épaulettes et Quiscales bronzés sont toujours présents
Le Bruant chanteur, lui, échappe ses premiers chants.