Voilà la Guêpe à taches blanches (Dolichovespula maculata, Balded-face Hornet)

Elle est exclusive à l’Amérique du Nord. Les reines construisent des nids de couleur gris en forme de ballon, dont la matière s’apparente à du fin papier, et d’une hauteur d’un à dix-huit mètres au-dessus du sol.

Le site d’Orkin Canada écrit à leur sujet : En tant qu’insectes fouisseurs, les guêpes à taches blanches dérangent régulièrement les pique-niques et rôdent autour des poubelles afin d’y trouver des boissons sucrées et des morceaux de viandes préparées.

Étant allergique aux piqures de la guêpe et lisant ce qu’en dit Orkin, je comprends qu’il me fallait être audacieux pour l’approcher d’aussi près. Les piqures entraînent généralement de la douleur, de l’enflure et de la rougeur ; cependant, les personnes qui sont allergiques au venin des guêpes peuvent être exposées au risque d’un choc anaphylactique si elle sont piquées.

Mais je ne l’ai pas dérangée, lui disant seulement que je lui volais quelques secondes de son temps pour qu’elle parte voyager sur internet, et mon auto-injecteur d’adrénaline était tout près.

Caroline, alias DocBebitte, dit qu’il ne s’agirait pas d’une des guêpes les plus agressives. Dans mon cas, quand j’ai su que j’étais allergique, ce fut à la suite d’une piqure de la Guêpe jaune (Dolichovespula arenaria), la Yellow Jacket, la cousine de celle-ci.

À ce jour, ma guêpe favorite est la Potière Bleue. Elle vit en solitaire, s’occupe de trouver des araignées pour nourrir ses larves, mais trouve aussi le temps de quelques détentes, de certains plaisirs : se rendre au bain d’oiseaux boire de l’eau de mon puits, s’attarder aux gouttes d’eau sucrée d’un abreuvoir à colibri échappées sur la galerie ou aller butiner dans les épilobes. C’est une guêpe qui a trouvé la meilleure manière de traverser la vie, si courte soit-elle. Je l’aime beaucoup. Et je m’active autour d’elle, lui disant quelques mots à l’occasion, et jamais elle ne s’impatiente. Elle vit. Simplement.