Voilà septembre, voilà une première chenille
Il s’agit de la chenille du papillon de nuit Halisidote maculée, aussi appelée Lophocampe maculée (Halysidota maculata, Spotted Tussock Moth).
Ici, c’est la femelle et le mâle.
Sa page Wikipédia dit que la femelle est jaune vif, avec les extrémités noires, « et possède des touffes de poils blancs qui se détachent en cas d’attaque ». Le mâle est jaune et beige avec des bandes brunes.
Selon l’entomologiste Louis Handfield dans son guide d’identification Les Papillons du Québec (Broquet, 2011, p. 360), le petit papillon de cette chenille, dans des teintes de beige, de brun et de blanc, est commun dans les cinq régions du Québec, et jusqu’à la limite de la forêt dans la cinquième région. Bien qu’il soit de nuit, il « vient à la lumière », comme certains autres d’ailleurs, la Cténuche de Virginie et le Sphinx colibri, par exemple.
Son habitat selon Handfield : Boisés humides, boisés en bordure des lacs et des cours d’eau, boisés sur rivages rocheux ou graveleux. Son abondance, dit-il, est variable d’une année à l’autre.
Cette chenille, comme Isia isabelle, était, disais-je, la préférée de mes enfants, car, prise dans la main, elle se roule en boule.
Et, chez moi, l’Halisidote maculée a toujours aimé les feuilles du Cerisier à grappes.