On commence à s’activer

Hier, des porteurs de printemps sont enfin rentrés.

Dans l’ordre, un Quiscale bronzé qui fuit le photographe.

Puis, à bien regarder aux silos de chardon, une femelle Roselin pourpré qui fait bon ménage avec les Chardonnerets jaunes et les Tarins des pins.

Cette femelle défie les lois du retour qui veut que les mâles se présentent quelques jours avant les femelles.

Bientôt, un premier Carouge à épaulettes mâle, suivis deux heures plus tard par trois autres de son espèce.

Finalement, un Merle d’Amérique mâle, mais est-ce celui du 26 mars ? Et, malheureusement photographié en contre-jour par temps couvert.

Pour le Quiscale, on trouvera ici ses dates d’arrivée, qui permettent de constater que c’est vraiment un oiseau qui se présente dans les Bois-Francs en mars généralement. L’année dernière, il était là le 2 avril. Sa date la plus hâtive est le 12 mars 2009, et la plus tardive, le 8 avril 1993.

Pour le Roselin pourpré, la prudence est de mise, car il arrive que, certaines années, il soit erratique. Aussi le tableau ci-joint n’est pas fiable : mais il montre que sa date la plus hâtive est le 4 mars 2012, la plus tardive est le 14 mai 1985.

Quant au Carouge à épaulettes, plus régulier que le Roselin pourpré, voici ses dates sur ce tableau. La plus hâtive est le 17 février 2008, et la plus tardive, le 20 avril 2001. Et lui aussi, comme le Quiscale bronzé, est généralement un nouvel arrivant de mars.

Chez les « oiseaux noirs » et le début des concerts, il ne manque plus que l’Étourneau sansonnet.