Quelle surprise magnifique !
Le petit oiseau de neiges lui-même ! Ils sont trois soudain à se présenter aux silos de tournesol noir sous le larmier de la galerie avant. Voilà longtemps que je l’avais vu franchement dans l’arche. Toute cette neige, mélangée à l’occasion de verglas, l’aurait privé des herbes séchées, le menant jusqu’ici.
J’ai couru chercher un fond de sac de graines mélangées et, aussitôt, ils ont changé de menu.
Allez savoir comment il s’appelle maintenant. Bruant des neiges ou Plectrophane des neiges ? Les professionnels en ornithologie jouent au tango avec les noms de nos oiseaux. Un pas devant, deux pas derrière. Mais lui, voyez-lui l’allure : il est l’autonomie même et ne se soucie absolument pas du nom que les humains lui donnent.
De tous les billets de ce site depuis bientôt sept ans, mai 2011, c’est lui qui emporte la mise. Plus de 7 100 visiteurs, dont 34 encore dans la journée d’hier, avant même que j’épingle ce billet sur le babillard.
C’est tout simple, il plaît, il est beaucoup aimé. Et pas si sauvage. L’automobile, les camions, les motoneiges l’importunent le long des routes, le font s’envoler, mais l’humain sans bruit a le privilège de pouvoir l’observer.
Et ce billet qui a arraché l’adhésion de toutes, de tous, c’est celui-ci, Le « petit oiseau des neiges ».