Je vous ai déjà parlé du Léontodon d’automne
Grâce au biologiste et agronome Camille Rousseau, je vous ai « tout dit » de cette plante naturalisée, maintenant présente chez moi. C’est elle qui fait mon terrain fleuri au deuxième versant du temps doux.
À travers les premières neiges légères, elle ose montrer, tenace, têtue, qu’elle aurait encore envie d’une proposition de fleur. Voyez-la, audacieuse ; cela se comprend, elle connaît même certains coins de la Sibérie.
Fleurissant en abondance sur mon terrain, elle est responsable du long arrêt, quatorze jours quand même, de très nombreuses Belles-Dames allant leur chemin lors de cette incroyable migration que nous venons de vivre.
Naturalisé et non indigène donc, le léontodon a su développer, les années et les années passant, des moyens de se manifester longuement à chaque temps doux. Exemple.
En ce moment, les fleurs de léontodon dans la cour arrière, étant dans l’ombre en matinée, se tournent vers le sud-ouest dès qu’apparaît le soleil autour de midi. C’est une beauté de les voir pivoter, s’aligner en direction de ce maître de vie, comme dans une chorale. On dirait bien que les nuits étant fraîches maintenant, elles ont soif de lumière, de chaleur aussi… et s’offrent.
Regardez-les, j’ai le sud-est dans le dos pour les photographies. On les dirait admiratives.
Me diriez-vous alors le nom de cette fleur que je confonds avec le léontodon?
Elle est jaune aussi, reposant sa tête sur une longue tige, et offrant dans sa corolle
quelques points noirs?
Merci!
Incapable de dire quoi que ce soit, je n’ai aucune image, Madame.
Merci quand même…
Vous comprendrez que les fleurs jaunes au Québec sont nombreuses, je n’oserais me lancer sans filet. Voir les petites publications du groupe Fleurbec à ce sujet.