Formidable cette rencontre
La salle était pleine. Une centaine de personnes.
Voici la fin de mon propos (extraite de l’aide-mémoire que je m’étais préparée) :
Quelques moments émouvants : le sarrasin sur le site de ma grange, le jeune Tarin des pins qui se bâtit une confiance, l’abeille qui quitte l’essaim préférant butiner dans la cour et s’abreuver à l’abreuvoir d’oiseau.
Ce que ça m’a donné :
Ça m’a permis de protéger une paix intérieure.
Ça m’a permis une libération des distractions du monde.
Ça m’a permis de retrouver en moi le mammifère, l’oiseau, l’insecte (l’abeille attachante), la plante (le sarrasin, le léontodon d’automne, la fougère et d’autres)
Ça m’a permis d’identifier des portes, des ponts.
Ça m’a permis de m’insérer dans ce monde, ce qui fait naître un repos.
* * *
(Retour à mon billet d’hier)
J’ai bien hâte ! Et je ne veux pas brûler ici ma rencontre. Si cela vous intéresse, amenez-vous !
Vous savez, travailleur autonome, il y a de ces mandats qu’on ne croyait pas avoir un jour, incroyables. Pour moi, celui-ci en est un. Bien sûr, j’en suis fort heureux.
Ce soir, 19 octobre, à 19 heures, au Centre communautaire de Cap-Rouge, 4473, rue Saint-Félix, la Maison Léon-Provancher lance « Histoire de raconter — La maison Léon-Provancher ».
On me demande de prendre la parole par la suite sur le naturaliste Léon Provancher, puis témoigner de ce que la Nature m’a appris dans un lieu éloigné, à la campagne, depuis plus de 40 ans. Pour moi, un pur bonheur.
Saviez-vous, par exemple, que les bêtes à quatre pattes, les oiseaux et même certains papillons perçoivent la douceur ou la violence dans le discours humain ?
Idéalement, réservez votre place, car le nombre est limité.
Voici l’adresse en ligne pour le faire. C’est gratuit.
Et voici l’adresse du site de la Maison Léon-Provancher.