Il faut veiller
Oublier absolument l’idée de passer sa vie les deux pieds sur le pouf. Jeter ce dernier aux vidanges. Cesser de piétiner au premier degré des choses. Savoir s’élever au deuxième. Aller voir. Observer. Être attentif. La vérité vraie se cache sur ce palier.
Dans les jours, les mois, les années, il y a autre chose que le simple écoulement du temps.
Cela ne s’enseigne. Il faut beaucoup d’attention et une grande disponibilité. Le train passe et nous avons la capacité de «lire» soudain des moments qui, dans le lot, sont franchement plus riches que la banale répétition des jours, mais éclairent, font comprendre, enrichissent.
Fréquemment la vie ruse. Elle sait mieux que nous les détours. Il faut savoir la lire. Elle emprunte des chemins qui ne sont pas tout à fait ceux que nous imaginions, mais réalise beaucoup de nos rêves. Sous des couleurs qui diffèrent légèrement de ce que nous avions pensé. Elle est folle des fêlures, des ouvertures.
Et dans ces étrangetés, elle s’accompagne la plupart du temps de la tendresse.
Inconscients de cela, nous pouvons vivre toute une vie, c’est certain, sans même nous en être rendu compte.
Il faut s’attarder. Loin des bruits et des multiples discours qui polluent. Retrouver la porte secrète dans le décor habituel de carton-pâte.
Allons savoir ce qui vous a inspiré ce si beau texte ?
D’une grande beauté !
D’une grande poésie !
À relire souvent… très souvent !
Merci !
Merci beaucoup, Ode.
Une réflexion qui arrive à point nommé!
Merci, Madame MacDonald, merci beaucoup.
Un texte d’une grande vérité, d’une belle lucidité et si près de la vraie vie.
Merci infiniment
Merci, chère Christiane, merci beaucoup.
Quelle intense et magnifique réflexion… ! Je fais miens les mots de Ode, « À relire souvent… très souvent ! » Merci, merci, merci…
Merci beaucoup, Madame Esther,
Je me sens portée par cette poésie d’une fraîcheur
élevante! Merci à vous!
Merci infiniment, chère Madame ! Votre mot est tellement gentil.
Ma belle amie Catherine m’écrit :
« Elle est Folle des fêlures, des ouvertures. » Magnifique !
Ca me rappelle le « There is a crack in everything. That’s how the light gets in ».
Lui venant en tête ce mot de Cohen.
Merci, chère.
Et Jean Gionot: « Quand les mystères sont très malins, ils se cachent dans la lumière. »
Merci, cher Louis, merci beaucoup. Il faut veiller, se tenir disponible, les bras ouverts, le cœur alerte.
Simplement marcher dans la neige, ajouter nos traces a celles des lièvres, respirer l’air du large et revenir, tranquillement à travers bois, accompagnée du fidèle et précieux compagnon canin…
Pas mal du tout, chère Andrée. Merci, merci !