L’espérance du pont de glace
Où que ce soit entre Montréal et Québec, lorsqu’arrive l’hiver, on se met à espérer le pont de glace sur le fleuve Saint-Laurent. Les plus connus sont les trois ponts reliant Montréal à Longueuil, Saint-Lambert et Laprairie, celui entre Québec et Lévis, et puis Bethier et Sorel, et Trois-Rivières et Saint-Angèle-de-Laval.
Mais le dépouillement de la presse québécoise d’il y a un peu plus de 100 ans nous montre qu’il est espéré partout. Non pas seulement pour permettre aux amoureux de se fréquenter d’une rive à l’autre, mais pour faciliter la vie en général, car, en d’autres temps, le Saint-Laurent est un obstacle qui oblige au recours d’une variété de «bateaux».
Voyez ces quelques mots dans La Patrie du 14 janvier 1905 :
Le pont de glace entre St-Pierre [-les-Becquets] et Batiscan n’est pas encore pris.
Tout l’espoir se cache dans cette simple phrase.
Un jour, quelqu’un produira une grande carte qui illustrera les nombreux ponts de glace sur le fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Québec. Et d’autres la complèteront avec les ponts sur ses nombreux affluents.
La carte postale de la «Traverse de 3 milles» depuis Saint-Pierre-les-Becquets est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec, Collection Magella Bureau, Cartes postales illustrant des lieux, Canada, Province de Québec, cote : P547, S1, SS1, SSS1, D581.
