La Chenille à tente estivale
Les Anglais l’appellent Fall Webworm (Hyphantria cunea). Étrange quand même, littéralement «ver de toile automnal». Quoi qu’il en soit, il est étonnant de retrouver seule cette ébouriffée, elle qui, à d’autres moments, vit beaucoup en société.
Dans son guide d’identification Les Papillons du Québec, Louis Handfield (Broquet, 2011) écrit que, certaines années, elle peut être très commune. «La chenille vit en colonie dans d’immenses nids de soie tissés en général au bout des branches près du sommet, souvent visibles de loin surtout à cause de la défoliation massive des arbres environnants.»
Mais, à ce temps-ci, c’est sans doute le chacun pour soi, se trouver un lieu pour l’hiver. Peut-être lui faut-il inspecter beaucoup d’endroits avant d’imaginer vraiment l’hiver ? Ici, elle cherche une place douillette sur le site de ma grange ancienne.
Toujours selon Handfield, elle est très polyphage et peut s’attaquer à une centaine d’arbres. «Les chenilles quittent le nid le matin en tissant un fil de soie sur leur chemin, mangent toute la journée puis retournent à leur nid en suivant leur fils de soie en sens inverse. H. cunea a été introduit à Budapest (Hongrie) en 1940 et s’est depuis répandu à travers l’Europe.»
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