L’entendant, des plantes se protègent immédiatement d’un prédateur
Je disais, le 24 juillet, que nous sommes quelques-uns, dans la région de Québec, à réfléchir à la Nature et l’humain dans le monde que nous habitons aujourd’hui. Nous cherchons à identifier des «portes», des comportements chez les bêtes et les plantes que nous pourrions comprendre de notre côté de la vie. Et, qui sait, établir des liens avec elles.
Un exemple ? Voyez ce billet de la revue Science Alert, qui fait écho à des travaux menés à l’université de Missouri-Colombia, aux États-Unis. On est arrivé à savoir qu’une plante, l’Arabette des dames ou Arabette de Thalius, pour se protéger d’une chenille qui commence à la manger et en entendant le son que produit l’animal, émet tout de suite une «huile moutarde» répulsive. Elle réagit sur le foi du son, et non de la sensation ressentie.
Fait intéressant : dans le monde de la recherche, cette plante, véritable alliée de l’humain, est utilisée à des fins de recherche depuis longtemps et fut désignée comme organisme modèle en 1998 et fut le premier génome végétal séquencé en 2000. C’est vraiment à se demander si cette Arabette n’a pas acquis une «connaissance» du milieu qu’elle habite.
La photographie extraite de l’article de la revue Science Alert est de koko-tewan/Shutterstock.
En viendra-t-on à dire qu’il y a des plantes plus « intelligentes » que d’autres ? Un domaine si vaste où tout est encore à découvrir…(plus on en sait, plus on sait qu’on a encore à connaître !)
Ce serait bien qu’on arrive, chère Vous, à découvrir des plantes plus «intelligentes» que d’autres, en espérant que ça suscite encore plus de respect pour la flore.