Pauvre Tom n’est plus de ce monde
Le cheval gris, de la station, est mort !
Il est mort mercredi, à une heure du matin, succombant à une attaque de gourme.
Ce n’est pas sans chagrin que notre population a vu tomber ce vieux serviteur ! Que de fois n’a-t-il pas, par son allure rapide, protégé notre ville de conflagrations désastreuses !
Comme on l’admirait, lorsque traînant son dévidoir, le pauvre Tom, comme on l’appelait, passait rapide comme l’éclair.
Notre brave pompier Boyer n’a pas vu sans un serrement de cœur son pauvre et brave cheval expirer sous ses yeux.
On avait refusé $300 du pauvre Tom, le printemps dernier.
On est à exercer le cheval rouge, acheté il y a trois mois, pour remplacer le pauvre Tom.
La Tribune, 21 août 1891.