Bien étonnante, la vie
Il faut que je vous raconte. Il y a quatre ans, le 21 juin 2009, alors que je photographiais un de mes iris éclos du jour, je me fais piquer sur un doigt de la main gauche par une guêpe. Voyez-la sur l’image à la droite.
Pendant une vingtaine de minutes, j’ai perdu toute sensibilité dans mon bras gauche jusqu’à la hauteur du biceps. Impossible de nettoyer le dessous de ma tondeuse à gazon, car je ne pouvais fermer les doigts de la main.
Trois semaines plus tard, lors de mon bilan de santé annuel, je raconte l’incident à ma médecin en rajoutant avec joie que, dorénavant, j’étais immunisé. Elle me répond : « Pas du tout. La prochaine fois, ce peut être la mort par asphyxie. Pour le reste de vos jours, vous devez porter avec vous une seringue d’épinéphrine. » Oups ! Quel karma quand même.
Hier, quatre ans jour pour jour après cette histoire, je photographie à nouveau un de mes deux iris éclos du jour. Chargeant l’image dans mon ordi, qui vois-je à nouveau ? La guêpe elle-même que je n’avais même pas aperçue au moment de la photographie. Observez-la à la gauche.
Nous vivons des vies dangereuses.