Le Junco ardoisé
Voilà, dirait-on, un oiseau qui a peiné à exister chez les ornithologues d’ici et d’ailleurs. Est-ce sa discrétion, son petit chant à peine audible, sa vêture qui n’a pas la flamboyance de d’autres espèces ou l’abondance d’oiseaux portant le générique de «junco» qui ont amené les ornithologues à se tenir loin de lui, à s’en désintéresser ? Chose certaine, le Junco ardoisé (Junco hyemalis, Dark-Eyed Junco) n’a cure du sort que lui a réservé la bête humaine. Il vit simplement sa vie, sans se soucier de notre présence, dirait-on.
Dans son ouvrage Ornithologie du Canada (1861), James Lemoine l’ignore, refuse de s’y frotter. Charles-Eusèbe Dionne, dans Les Oiseaux du Canada (1883) lui consacre quelques lignes. Il l’appelle Pinson niverolle, en anglais, dit-il, Snow Bird. Vingt-trois ans plus tard, en 1906, dans Les Oiseaux de la province de Québec, Dionne s’y arrête davantage. Il le nomme toujours Pinson niverolle et dit qu’il est irrégulièrement distribué au Québec. Commun à Anticosti et à Godbout, sur la Côte Nord, il serait présent à Montréal du 29 mars au 25 octobre et nicherait dans le parc du mont Royal. Selon Dionne, il se voit par bandes au printemps et à l’automne dans la région de Québec, mais jamais l’été. « Cet oiseau qui voyage toujours par petites bandes est facile à reconnaître par sa couleur foncée et les deux plumes latérales de la queue qui sont blanches et se voient bien lorsqu’il vole.»
P. A. Taverner, dans Les Oiseaux de l’Est du Canada (1920), peine à être bavard au sujet de cet oiseau qu’il nomme lui aussi Pinson niverolle. «L’influence du pinson niverolle en agriculture est presque entièrement bienfaisante. Pendant son séjour dans les parties les plus populeuses du pays, il consomme de grandes quantités de semences de mauvaises herbes. Les insectes qu’il mange sont presque tous nuisibles. On ne peut lui en vouloir puisqu’il ne fait de mal ni aux récoltes ni aux fruits.»
Claude Melançon, lui, dans Charmants voisins (1940), aime cet oiseau qu’il dit être Junco ardoisé. On l’appellerait La Nonnette dans les campagnes québécoises «à cause de l’analogie qu’offre son uniforme, en deux teintes de gris, avec le costume d’un ordre religieux». «Gros mangeur de mauvaises graines, c’est un petit être sociable qui fréquente volontiers nos basses-cours et les alentours de nos maisons. Si nous l’aidons à se sustenter quand la neige est tombée, il renonce même à la migration annuelle qui le conduit jusqu’au Mexique et demeure avec nous tout l’hiver à picorer nos offrandes de blé ou de graines de tournesol et à animer nos mornes paysages blancs de ses petits bons énergiques. […] Modeste de manière et d’habit, il passe trop souvent inaperçu. Ses tsip, tsip très doux ne sont guère compris que de la femelle qui couve 4 à 5 œufs blancs ou bleuâtres dans un nid d’herbe, sur ou près du sol. Mais qui se donne la peine de le chercher ne manque point de le rencontrer près du bois cordé, près des tas de branches, devant les granges et les poulaillers. L’été, il fréquente aussi les brûlés et les champs de bleuets; mais l’automne le ramène dans les guérets, sur le bord des routes et près des habitations. À ce moment, il est parfois associé au Pinson à gorge blanche et aux Bruants. En temps ordinaire, il vit plutôt en petites colonies indépendantes.»
Ce printemps, les Juncos ardoisés sont bien présents chez moi. Combien peuvent-ils être ? Assurément plus d’une vingtaine. Il m’est arrivé, le 28 avril 1996, d’en compter 32. Ils quittent habituellement les lieux entre le 9 et le 17 mai.
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Bonjour Jean,
j’ai vu un premier junco ce matin dans mon épinette de la cour arrière. Ils sont plutôt au sol d’ordinaire mais là il semblait boudé le gazon. La vie reprend des plumes !
Absolument, chère Nicole !
Quel plaisir de vous lire alors qu’une dizaine de Juncos parcourent mes plates-bandes dont certaines encore sous la neige, dur dur hiver. Les sizerins s’empiffrent aux mangeoires mais en jetent tellement par terre qu’ils font le bonheur des Juncos, des Bruants a gorge blanche et de je ne sais combien d’écureuils, de mulots, de souris et même d’une belette déjà en habit d’été. Une gelinotte a passée deux semaines avec nous fin mars.
Merci monsieur Provencher
Daniel
Sainte-Anne-des-Lacs
Merci à vous, cher monsieur Daniel. Manifestement, c’est le bonheur, vous habitez un milieu riche !
Bonjour, ce matin, 23 décembre 1 oiseau se nourrit de petites graines que je laisse accrochées prêt de la grande muraille de cèdre dans ma cour. Son pelage gris foncé et son ventre blanc me rappel un souvenir lointain… j’ai déjà vu cet oiseau…
Quand j’étais petite, ma mère l’hiver, nourrissait les oiseaux, ils y’en avait de toutes sortes dans nos arbres. Nous les regardions par la fenêtre avec les jumelles.
Je me souviens bien de cet oiseau gris, il mange à sa fin et fait place à un autre qui lui ressemble, mais en plus terne, décoloré … la femelle sans doute.
Et bien oui, je me souviens maintenant que ma mère, son guide et ses jumelles identifiait les oiseaux pour moi … Junco, c’est bien lui !
25 ans plus tard, je retrouve un couple de Junco dans ma cour, je tenterai de les garder bien nourrit cet hiver … s’ils veulent bien rester !
Dieu, chère Catheryne, que votre message me plaît ! Ces petits oiseaux discrets sont adorables, font leur vie sans s’occuper des autres tout autour, et sont présents même tôt le matin et tard l’après-midi, alors que nous sommes entre chien et loup. Et il faut être attentif pour entendre leur chant.
Merci, beaucoup, chère Catheryne, vos mots sont précieux.
Bonjour Monsieur Provencher,
Grâce à ce petit oiseau charmant, j’ai découvert votre blogue. Je lui en serai toujours reconnaissante. Je vais l’explorer tranquillement et avec ravissement, j’en suis certaine.
Merci d’être là !
Rachel (Messidor)
Merci infiniment, bien chère Rachel !
Bonjour M. Provencher,
Depuis que j’habite le quartier Saint-Jean-Baptiste (3 ans) j’ai un grand plaisir à observer et à nourrir les oiseaux. Les juncos font partie des nombreuses espèces qui visitent mon patio. Curieusement, malgré que nous soyons rendus à la mi-décembre, j’en ai vu au moins un qui n’a pas fait le voyage vers le Sud. Sont-ils nombreux selon vous à supporter la rudesse de nos hivers? Je présume que la disponibilité de nourriture y est pour quelque chose…
Merci
J’en ai quelques-uns qui ont passé l’hiver avec moi à au moins deux reprises. Si vous leur donnez de la nourriture, ils pourraient vivre avec vous jusqu’au printemps. J’ai parfois l’impression que, comme le Merle d’Amérique, ils migrent pas très loin, peut-être simplement en Nouvelle-Angleterre. Et ils semblent bien supporter nos froids… qui sont de moins n moins froids, à vrai dire.
Merci!!!
J ai installer mes mangeoires avec ma fille de 5 ans , évidemment il en avait autant à terre que dedans. ..en ce 18 avril on aura pas attendu longtemps pour les voir! Ce n’etais pas la première fois que je les voyais mais j ignorais qui ils étaient ! !!ils sont tellement mignons ces juncos!!!!
Karine et Coralie
Bravo, bravo, bravo d’avoir mis votre fille à contribution ! Je crois bien que Vous venez de faire naître un intérêt pour la vie. Je me demande même si elle ne se dit pas que c’est elle-même la responsable de la venue de ces oiseaux. Chose certaine, elle doit maintenant prendre beaucoup de plaisir à leur présence. Encore une fois, BRAVO !
Bonjour Jean,
Depuis une dizaine de jours, j’ai le privilège d’accueillir dans mon jardin une colonie de juncos ardoisés… Il sont une bonne vingtaine! J’ai cru remarquer un ou deux bruants à gorge blanche parmi eux, et c’est une vraie partie de plaisir de les observer sautiller et voleter un peu partout sur le terrain à la cueillette de graines que je sème à la volée! Ils sont tellement adorables! Ils partagent la nourriture avec quelques tamias et petits écureuils roux. Quant à mes mangeoires, elles sont plutôt fréquentées par les mésanges à tête noire à ce moment-ci.
J’ai cru comprendre à la lecture de quelques articles que les juncos sont présents au printemps et à l’automne, et plutôt absents l’été. Est-ce juste?
Si je les nourrissais l’hiver, pensez-vous qu’ils seraient assez robustes pour supporter nos hivers rigoureux? J’habite à Ste-Lucie-des-Laurentides, près de Val-David et les nuits sont souvent autour du moins trente Celsius en janvier-février….
Ça doit être bien beau chez vous alors, chère Hélène.
Je crois comprendre, en effet, par mes lectures, que le junco passe l’été plus au nord. Chez moi, il est habituellement présent dans les entre-saisons, au printemps et à l’automne. Il me semble toujours que de passage. Bien qu’il arrive, comme l’an passé, par exemple, que quelques-uns seulement passent l’hiver avec moi. Mais je dirais qu’en règle générale, c’est vraiment un itinérant. Et je ne l’ai jamais vu l’été dans mon coin de pays.
Merci pour votre réponse! Nous avons nos deux petits couples de canards malards qui sont revenus ce dimanche pour nicher sur la rivière Doncaster, dans une petite anse sur notre terrain!!! Quel beau petit monde, quelle belle faune, ici au Québec!
Vous avez pleinement raison. Et il nous faut y prendre bonheur.
Merci Jean pour ces si belles photos de Junco. malheureusement, pas l’ombre d’un Junco chez moi. Croyez-vous qu’on peut en avoir en ville?
En plein cœur de la ville, souvent fort bétonné, asphalté, sans guère d’arbres et de pelouses, les chances sont moindres, c’est certain. Mais on en retrouve, bien sûr, dans les banlieues.
Bonjour,
Pour répondre à silvana, oui il est possible d’en voir en ville. J’habite sur le plateau à Montréal et cela fait deux matins de suite que je vois un couple de Juncos dans l’arbre derrière chez moi, ils font des aller-retours pour picorer un sol. Il nichent peut-être sur le Mont-Royal…
Merci beaucoup de vos observations, monsieur Olivier. Je suis heureux de savoir qu’ils sont aussi de passage en plein cœur de Montréal.
Bonjour M. Provencher,
J’ai aussi remarqué la présence de ces oiseaux à la campagne.
Ils sont nombreux cet été. Je voulais vous partager ce comportement
insolite. J’ai remarqué que ces beaux passereaux adoraient se regarder.
Les rétroviseurs de la voiture sont plein d’excréments puisqu’ils se
perchent dessus pour s’admirer dans les vitres. Ainsi qu’en bas de ma
porte patio ou ils prennent plaisir à regarder leur réflection.
Des juncos narcissiques? Un selfie avec ça? :)
Hé, merci beaucoup de ce témoignage, chère Maude ! Jamais n’ai-je entendu parler de ce comportement vraiment étonnant ! Dites, Vous êtes chanceuse d’avoir encore des Juncos chez-vous, les miens sont partis vers le Nord depuis un mois maintenant.
Merci Monsieur Provencher de nous avoir permis d’identifier ces adorables petits Juncos que nous pensions être des mésanges!
Nous habitons à Laval et comme plusieurs haies de cèdres clôturent les jardins de nos voisins, celles-ci incitent sûrement les petits Juncos à voisiner notre jardin que nous avons muni d’une mangeoire bien garnie. Nous songeons à ajouter un bloc de suif et de graines (vendue dans le commerce) afin de leur procurer un peu d’énergie supplémentaire.
Nous avons également la chance d’avoir de beaux cardinaux qui fréquentent notre mangeoire, quel plaisir!
Bonne journée
Marlène Tremblay
Magnifique petit paradis, chère Marlène que Vous habitez ! De nombreux oiseaux (J’allais écrire «tous les oiseaux») aiment les haies. Imaginons-nous oiseaux, on pourrait y trouver place, s’y abriter, s’y même cacher.
Bien chanceuse êtes-Vous d’avoir aussi des cardinaux ! Moi, ça m’est arrivé qu’une seule fois, un jour de novembre, en 1985, je crois.
Nous habitons à Laval et depuis 2 semaines , nous avons des juncos ardoisé à notre mangeoire.
Étonnamment les nombreuses mésanges qui se nourrissaient à notre mangeoire du matin au soir …sont complètement disparues…
Est-ce dû à la présence des juncos ?
Je ne crois vraiment pas, chère Johanne, que les juncos ont fait fuir vos mésanges.
Chez moi, je n’ai jamais vu fuir les mésanges pour quelque raison que ce soit. Les mésanges, jamais fort nombreuses, font leur vie en dehors des autres oiseaux, je dirais.
J’ai même eu un jour une belle Pie grièche pendant quelques jours qui a fait fuir tout le monde, même les geais bleus, mais les mésanges allaient et venaient tout à fait sans se soucier de sa présence.
Merci beaucoup M Provencher :)
Je Vous en prie, chère Johanne. Vous verrez, vos mésanges vont vous revenir rapidement si elles ne s’attardent pas chez certains de vos voisins !
Bonjour M. Provencher,
Je visite votre page pour la première fois ce matin suite à une petite recherche sur le junco ardoisé. J’ai beaucoup aimé votre texte. Par ailleurs, suite à l’un de vos commentaires que j’ai lu plus haut, j’aimerais souligner que malgré le béton, il y a beaucoup d’oiseaux en ville (à Montréal). Il y en a une belle variété!
Mis à part sur les quelques autoroutes qui traversent l’Île et parmi les gratte-ciels, il y a des arbres en grande quantité sur presque toutes les rues.
Pour ne nommer que quelques-uns de ces oiseaux, j’ai effectivement observé des juncos mais aussi des cardinaux, des hirondelles bicolores, des mésanges à tête noire, des roselins, des sizerins, des chardonnerets jaunes,des pics mineurs et pics chevelus,des geais bleus,des tourterelles tristes, des bruants à gorge blanche,des carouges à épaulettes… Puis, il y a évidemment les oiseaux plus communs (dont certains parfois indésirables) soit moineau, pigeon, goéland à bec cerclé,merle d’Amérique,corbeau,étourneau sansonnet, quiscale bronzé.
Vous aurez compris que j’aime les oiseaux, que je suis de Montréal et que j’aime ma ville et la nature qu’elle me permet d’observer. Au plaisir de vous relire! Christine Lafleur
Merci beaucoup, chère Madame Lafleur, de nous dire la richesse ornithologique de Montréal. Ça rassure, ça rassure. Et j’aime bien même savoir présents vos oiseaux que vous dites «plus communs». Un certain nombre ont fait le choix de vivre avec nous en pleine ville et, pour cette raison, ils me plaisent particulièrement.
Merci encore, et tenez bon.
Il y a environ 2 semaines, quelques individus de juncos ardoisés sont arrivés chez moi en Estrie. J’habite sur un grand terrain entouré de forêts de feuillus et de conifères et de boisés ainsi qu’une petite partie laissée en prairie. Hier, sans exagérer, ils devaient être une centaine sur mon terrain autour de la maison, il y en avait tellement que je ne voyais que des juncos. Ils étaient autour des mangeoires, dans des épinettes près des mangeoires, sur le terrain de tous les côtés de la maison et même dans l’entrée de cour.
Sur le site de Ornithologie du Québec, plusieurs membres du groupe mentionnaient qu’ils avaient plusieurs juncos ardoisés, du jamais vu à ce jour. À votre connaissance, comment expliquer qu’il y ait autant de juncos cette année?
Je viens de découvrir votre blogue et je vais y revenir certainement parce qu’il est très intéressant.
Merci beaucoup, chère Madame Laperle.
Vous avez bien raison, chez moi, dans les Bois-Francs, les juncos remontent vers le Nord en ce moment et je ne les ai jamais vus aussi nombreux. Ils sont partout.
Comment expliquer cette abondance cette année ? C’est tant mieux, mais bien difficile de savoir pourquoi. Les conditions idéales plus au sud où ils ont passé l’hiver ? Le «couloir» québécois, à cause des milieux variés, qu’ils choisissent en ce moment pour leur course vers le Nord ?
L’an passé, rappelez-vous, l’heure était au Tarin des pins, de la fin de janvier jusqu’à la fin de mai. Même que des observateurs m’envoyaient des messages pour se plaindre qu’ils «avaient sans doute fait peur» à leurs chardonnerets, leurs roselins ou leurs sizerins. Et je leur répondais d’en profiter, car l’apparition du Tarin des pins est aléatoire. Cette année, aucun Tarin des pins chez moi, absolument aucun.
La Nature bat comme un cœur qui bat. Elle connaît des pulsions. C’est un vaste monde que nous commençons à peine à connaître.
Joyeuses Pâques à Vous et profitez bien de vos juncos, le temps qu’ils sont là ! Les miens me semblent bien heureux de la vie. Je les contemple, d’autant plus que je sais qu’ils ne sont que de passage.
Et soyez prudente avec les interprétations qu’on peut nous donner.
Cette année pour la première fois chez moi ici immense jardin de fleurs de toute sortes et ferme tout près il y en a une méchante trollé je les adore comme je nourrit étée comme hiver tout les oiseaux ils ne voudront plus partir à mon grand bonheur
Bravo à Vous ! Ça nous fait une bien belle compagnie !
Bonjour M. Provencher,
J’ ai découvert votre site en effectuant une petite recherche internet sur le Junco. Petit oiseau qu’ il me plaît d’observer depuis quelques années. Ce qui me frappe en ce printemps 2017, est sa présence plus importante. Est ce que je me trompe? J’ai l’impression que son nombre est plus grand, plus que le moineau domestique.
Je suis de Québec
Vous avez tout à fait raison, chère Vous. Cette année, leur nombre est franchement plus grand qu’à l’habitude. Et pas que dans la grande région de Québec.
Cependant, chez moi, dans les Bois-Francs, leur nombre a commencé à diminuer. À vrai dire, ils sont en migration. Même si certaines personnes espèrent qu’ils passent l’été ici, je doute que cela se réalise, ils montent plus au Nord.
Profitez-en bien !
Bonjour M.Provencher,
Je demeure dans les Hautes-Laurentides et ma jardinière de balcon sert de domicile à un couple de Junco qui y ont fait leur nid. Ils sont ainsi à l’abri des intempéries et des prédateurs. J’ai été la première surprise quand j’ai voulu arroser ma plante! J’ai donc une plante sèche mais qui abrite une charmante petite famille!
Quelle belle histoire ! Bravo ! Chanceuse êtes-vous ! Chez moi, au sud du grand fleuve, ils ne font que passer au printemps et à l’automne, n’ont donc jamais niché. Prenez-en bien soin, ça tient du cadeau !
J’aimerais bien moi aussi laisser sécher une plante pour vivre quelques moments avec une nichée de juncos.
Bonjour à vous, M. Provencher,
J’ai observé un nouvel oiseau pour moi, à mes mangoires, en fait, un couple d’oiseaux et je ne le reconnaissais pas. Je sors mes petites jumelles et je vois un bec qui ressemble à celui d’un gros bec. Je me dis « ah! Un gros bec des pins’? »! Erreur! En regardant sur internet car, mes livres de références sont… toujours dans des boîtes!!…, j’ecris alors sur Google « ressemblant à un junco mais en plus gros » Les petits Junco, je connais déjà mais ceux-là sont vraiment plus gros.. Je « tombe »rapidement sur votre article, que j’en lis avec plaisir et, voilà, mes oiseaux identifiés. Une nouvelle espèce connue dorénavant pour moi! Merci et merci pour vos connaissances et votre bien agréable écriture.
Je vous laisse, heureuse de ces nouveaux amis qu’en je sais nommés grâce à vous, un peu!…
Monique (à Beloeil, Rive-Sud de Montréal)
Merci beaucoup, chère Monique. J’ai justement un couple de Juncos chez moi en ce moment. J’ai traversé des hivers avec des Juncos, jamais très nombreux, et d’autres hivers sans Juncos. À mon avis, ce sont des migrateurs qui ne vont pas très loin dans leur migration.
chez moi a Sainte Anne Des Plaines nous en avons des dizaines qui viennent manger tout l hiver dans nos mangeoires c est fantastiques
Chanceux êtes-vous dans votre coin de pays, monsieur Lockhead. Dans mon cas, les Bois-Francs, un peu plus au nord-est que chez vous, ce n’est arrivé que quelques fois que le Junco a passé l’hiver avec moi. Cette année est une bonne année pour moi. J’en ai deux qui ont décidé de rester et ils étaient encore là cet après-midi.
Mais ils ne furent jamais des dizaines en même temps.
Bonjour,je demeure à Deux-Montagnes et je suis très choyée par mes mignons juncos qui fréquentent mes mangeoires durant les 3 saisons, sauf l’été.Ils sont au moins 5-6 au rendez-vous à tous les jours.Ils côtoient les mésanges, cardinals,sitelles,pics, moineaux et bien sûr ses charmants écureuils et quelquefois un lièvre qui partagent la foire alimentaire.Que de gaieté et de vie dans ce beau paysage d’hiver. Nicole 🤗
Merci beaucoup, chère vous, de ce message tout à fait pour le beau dimanche que nous avons. Dans votre pays, vous avez davantage d’espèces que chez moi. Cardinals et sitelles ne sont point là. Mais je suis heureux d’avoir, cette année, deux juncos qui passent l’hiver avec moi, ce qui est rare dans mon cas ; on dirait qu’habituellement, ils aiment passer tout droit et gagner quelqu’État de la Nouvelle-Angleterre avant de réapparaître quelque part en avril ou mai
Bonjour,
Mon garçon est en 4e année, et ils doivent observer les oiseaux autour d’eux et les identifier.
Grace à votre blogue, j’ai pu identifier le petit oiseau qui se promenait ce matin dans ma cours arrière, en plein quartier Ahuntsic à Montréal.
Nous avons un nouvel ami à ajouter à notre tableau de chasse.
Merci !
Merci infiniment de cette belle nouvelle. Je Vous prie de saluer votre garçon pour moi.
C’est super un junco en plein Ahuntsic !
J’ai deux nids qui se sont construits dans le haut de mes poteaux de piscine. Lorsqu’on a changé la toile intérieure de la piscine, nous y avons découvert un nid avec 4 œufs bleuâtres dedans et mes poseurs l’y ont redéposé apres la pose. La maman s’est occupée de ses petits depuis l’éclosion et cet oiseau est charmant et pas trop farouche! Je l’aime beaucoup! Son petit chant est très discret. Cela fait deux ans qu’il revient ici!
J’ai oublié de dire que je suis de Chicoutimi au Saguenay.
Chanceuse êtes-Vous, chère Madame Marie-Claude ! Votre Junco Vous connaît sans doute.
2e semaine d’avril 2019. JUNCO ardoisé, Pinson Niverolle, je pense que oui, petit bec rose pâle, tout le grand ventre blanc, manteau gris noir; il semble vorace de petites graines et il n’a pas peur des autres oiseaux (il n’a pas bougé devant un BlueJet). Ils sont plusieurs et accompagnés des bruants chanteurs (?) notre moineau commun de la haute couture avec son béret distinctif, quelqu’un peut-il confirmer que ce sont des JUNCO’s?
Chère Madame Line, Vous trouverez ci-haut quatre images du Junco ardoisé. Nous n’avons pas de Pinson Niverolle au Québec. Celui qui s’en rapproche le plus serait le Bruant des neiges, aussi appelé Plectrophane des neiges. À vrai dire, nous n’avons pas de pinsons, ils sont remplacés par les bruants. Toujours au Québec, le Bruant chanteur rentre en ce moment du sud, mais j’ignore qu’il est le moineau commun de la haute couture.
Dites-moi si c’est possible que vous habitiez la France, car il ne semble pas que les oiseaux au sujet desquels nous échangeons vous et moi soient les mêmes chez vous et chez nous.
En ce jour de tempete, nous avons nos chers petits oiseaux (cardinaux, Mésanges et surtout des petits junko ardoisés qui courent partout pour manger les restes de graines de tournesoles.
Nous nourrissons ces oiseaux tout l hiver,en fait toute l’année durant; depuis bien longtemps. Nous demeurons en banlieue dans l ouest , sur l’ile de montréal.
Ns avons des arbres et des conifères à l’arriere ce qui attire les écureils, bien entendu, un ou des lièvres de temps à autre et parfois des ratons laveurs. Sans oublié, un chat du voisinage qui vient surveiller tout ca en se léchant les babines.
Lui on le chasse vite.
Merci beaucoup de nous décrire votre chez-vous, qui semble bien accueillant pour tous les petits vivants de votre coin !
27 mars 2020
Quelle belle surprise ce matin, des juncos qui picorent le sol tout juste départi de son couvert de neige, enfin, par endroits! Un couple, je suppose, ils ne sont que deux! Je les observe aussi tandis qu’ils sautillent sur les dépôts de neige récalcitrants! Ils semblent y découvrir de la nourriture, de petits grains, peut-être déposée là par grands vents l’automne dernier ou ce printemps!
Je vis à Gatineau (Outaouais) et la diversité d’oiseaux qui fréquentent ma cour arrière est phénoménale: cardinaux, geais bleus, juncos, merles d’Amérique, chardonnerets, tourterelles tristes, mésanges, roselins, bruants chanteurs, sitelles, pics mineurs (à 2 reprises), étourneaux sansonnets et quiscales bien entendu! Je dois néanmoins confier que je vis en centre-ville mais qu’un joli petit boisé derrière la maison y est sans doute pour quelque chose, non?
J’ai aussi un jour observé une buse à queue rousse pourchassant un petit oiseau! :( Un cardinal à poitrine rose, seul, semblant reprendre son souffle dans mon pommetier en fleurs; heureusement, photo à l’appui, je me suis présentée au club d’ornithologie dont certains membres osaient douter de mes dires! MON cardinal rose, que je n’ai jamais revu, figure maintenant dans les anales de ce club!
Merci Jean de m’avoir offert l’occasion de parler de mes petits animaux ailés! :-)))
Merci beaucoup, bien chère Anne. Quelle abondance d’oiseaux Vous avez !!! Votre joli petit boisé derrière votre maison y est sans doute pour quelque chose. Mais, mais, mais, décidément, Vous menez une bien bonne vie pour être servie ainsi à souhait.
Merci infiniment de nous avoir « chanté » votre belle et grande variété d’oiseaux tout proche de votre vie.
Bonjour Monsieur Provencher, se pourrait il qu’un Junco ardoisé est fait son nid dans le pot de fleur de mon amie a Saint-Donat . dans Habituellement ils s’arrêtent chez-nous en mai mais ils quittent au bout de quelques semaines. Ily a 4 oeufs dans le nid et ça ressemble vraiment a ceux du Junco.
Chère Madame Phaneuf, il se peut fort bien qu’un Junco ardoisé ait fait son nid dans le pot de fleur de votre amie à Saint-Donat, dans Lanaudière. Moi, je suis dans les Bois-Francs et il n’a jamais été présent l’été chez moi. Mais son aire de nidification est très grand, autant au sud du Saint-Laurent, que plus en haut.
9 juillet et un junco ardoisé à fait son nid dans mon garage dans un casque de moto(dont je peux bien me passer). Le soir, ou quand je m’absente, je dois fermer la porte. Alors est-il possible de déplacer ce nid dans son casque à l’extérieur? Merci de votre intérêt
Je crois vraiment que vous seriez mieux de ne pas changer de place son nid. Sinon, ce que l’oiseau va faire, c’est de tout abandonner, et d’espérer par la suite participer à la formation d’un couple et, si la saison n’est pas trop avancée dans sa tête, espérer une autre portée, mais dans un nid qui ne sera pas chez-vous, cette fois-ci, c’est certain.
J’ai déplacé un nid une fois, et je retournais voir ce qu’il en advenait. Les oiseaux étaient disparus et le nid déplacé n’avait absolument pas bougé, laissé à l’abandon.
Bonjour, je viens den voir un dans ma cour à We
Dites, vous habitez où ? Êtes-vous proche de la frontière avec les États-Unis ? Je vous pose ces questions, car, moi, j’habite les Bois-Francs, et habituellement ils n’hivernent pas dans mon coin et passent l’hiver en Nouvelle-Angleterre.
Bonjour,
Je viens de voir les 4 premiers de la future autome :-)
Je suis contente de les voir, ils sont 4 dans ma cour à Longueuil, ils voyagent entre la cime des sapins et un arbre sans feuille.
Je suis tombée sur votre article, car je me demandais pourquoi je ne les voyais jamais l’été.
Que veut dire les brûlés” ? “L’été, il fréquente aussi les brûlés et … »
Merci,
Karine
Chère Karine, vos quatre juncos sont en migration. Si vous êtes chanceuse, ils pourraient être là pendant un moment. L’été, ils vivent plus au nord.
Les « brûlés » sont des territoires où on a fait des abattis, où on a coupé à peu près tous les arbres dans un espace donné, exploitant la forêt.
Merci. Je croyais en fait qu’ils revenaient du Nord pour passer l’hiver ici. Donc ils sont de passage pour aller plus au Sud ?
Il arrive qu’ils passent l’hiver ici. Mais c’est rare.
Ils sont effectivement repartis. Comme je suis inscrite à eBird pour répertorier les oiseaux que je vois, je suis allée voir et j’en ai vu 3 fois à l’hiver 2021 (janv., fev. et mars). Je vous l’écrierai si j’en vois d’autres cet hiver.
Je viens de voir un oiseau que j’ai de la misère à identifier, je pense que c’est une paruline à collier, mais pas 100% sûre. Je vais devoir retourner voir.
Je viens de lire votre texte et je vois que vous avez un vieux chat. Comme nous, notre chatte à 21 ans et savoure ces dernières années. Je crois qu’elle est bien.
Je viens de lire un texte qui m’a rendu triste. Vous le savez sûrement, il traite des problèmes migratoires dus à la lumière et aux grandes tours de bureau dans les centres-villes.
https://www.audubon.org/news/a-video-captures-dreadful-toll-window-strikes-take-migrating-birds
Difficile de garder le garder le sourire ces temps çi.
Chère Karine, ce n’est pas facile de bien identifier les parulines. Comme ce sont des mangeuses d’insectes, c’est très rare qu’elles se posent assez longtemps pour nous permettre de bien les identifier. Moi, j’utilise ma caméra, je les photographie rapidement. Et, par la suite, grâce à la photographie, si l’oiseau est bien placé, je cherche dans les guides pour savoir son nom.
Je ne sais pas l’âge de mon chat, qui est arrivé en octobre 2018. Il est adorable. J’ai eu une chatte que j’ai pu garder (à l’intérieur) pendant 21 ans moins un mois. Mais, à la fin, elle n’était plus capable de se porter sur ses pattes, trop vieille était-elle.
Vous avez bien raison. Il est difficile de garder le sourire ces temps-ci. Tout le monde vit sur une tension depuis des mois. Et les nouvelles continent de ne pas être réjouissantes.
Mais, à mes yeux, il faut demeurer en contact avec la nature, ça repose.
Rebonjour,
La photo serait probablement un bon moyen. Hier , je suis justement allee au Parc de la Frayère à Boucherville regarder les oiseaux et parler avec quelques autres personnes pour m’informer sur les différents types d’appareils. Mon achat n’est pas pour demain, car je ne trouve ça très cher !! Même usagé. Je me questionne aussi si les gens qui ont juste des jummelles réussisent quand même à identifier beaucoup d’oiseaux. En fait, je me questionne sur mes motivations, car j’aime bien la technologie, mais étant quelqu’un de nature stressé, je n’aime pas les choses compliquées et je remarque qu’observer les oiseaux peut devenir un peu obsessif (dans nature aussi).
Samedi passé, j’ai eu un nouveau téléphone (usagé) qui me permettait finalement de pouvoir installer l’application eBird (Université Cornell) avec leur nouvelle option « Sound ID ». Donc on active le micro sur le téléphone et il capte les moindre petit son (incluant la corde à linge de mon voisin qui a identifié comme étant la petit nyctale !!) j’ai bien ri.
Sinon, dans un boisée, j’y étais tôt le matin, je me suis assise et déposée mon téléphone et en moins de 40 secondes, je savais les 5 sortes d’oiseaux étaient dans les parages !! C’est assez fabuleux. Mais en même temps, on perd un peu le defi de les trouver nous mêmes. J’imagine que ça doit rester un outil pour confirmer ce que voit. Donc je dois réfléchir sur ce que je veux en observant les oiseaux ! Je crains de passer plus de temps devant mon ordi (à regarder et arranger les photos) que dans la nature….
Sinon, devinez-quoi ? Je n’ai pas encore identifié la paruline ! hehe Je suis retournée une 3ieme fois avec mon Sound Id mais il ventait trop et il y a des voitures qui passent tout près. Il manquait juste que le téléphone me dise que j’ai une chevrolet 2015 4 portes qui vient de passer !!
Bref, je pense maintenant qu’il y aurait pas seulement de parulines à collier, mais aussi des parulines tigrées. Je retourne cette semaine et je vous en donnerai des nouvelles.
Karine
Chère Karine,
J’ai toujours mes jumelles. Elles me permettaient d’identifier des oiseaux. Mais nettement moins qu’avec la photographie. Et lorsqu’est venu mon site internet en mai 2011, il me fallait une bonne caméra pour pouvoir reproduire certaines images sur mon site.
J »ai été membre de l’université Cornell un bout de temps, car je leur transmettais mes observations printanières d’oiseaux. Mais je n’ai jamais été abonné à eBird.
Je n’ai pas non plus de téléphone cellulaire.
Et vous avez la bonne question : vous devez réfléchir sur ce que vous voulez en observant les oiseaux.
Voilà voilà où j’en suis. Mais il y a toutes sortes d’ornithologues. Les pires, c’est lorsque tu fais partie d’un association d’ornithologues qui organise une sortie. Rendus à l’endroit où ils font les observations, immédiatement, avant même que tu aies aperçu quelqu’oiseau, ils t’assomment avec leurs connaissances : le nom de l’oiseau, sa longueur, son chant, la couleur des bretelles de ses culottes, le nom de sa blonde, ceux de sa mère et de son père, son âge, et nommez tout. Je me moque, mais ça ressemblait à çà. Ils ne te donnent même pas de chances de savoir quelle espèce chante en ce moment, ils t’assomment de leur science. Après deux ans, je n’ai pas ren0uvelé mon abonnement à cette association. Et je ne me suis plus jamais abonné à une association d’ornithologues. J’aime mieux vivre l’ornithologie calmement, et y trouver mon bonheur moi-même lorsque c’est possible.
Bonjour, nous sommes au chalet dans la région de l’Islet en Chaudière Appalaches et des Juncos insistent pour faire leur nid à l intérieur du pneu de notre voiture. Nous avons beau déplacer la voiture, ils redoublent d’ardeur pour recommencer. Je trouve ça triste de les voir accomplir tout ce travail pour rien. Avez vous une proposition pour les encourager à construite ailleurs. De plus, que pensez vous des enregistrements des chants d oiseaux. Nous nous sommes retrouvés entourés d’une petite bande de Juncos, très curieux et pas farouches. Est ce que cela les perturbent ou est ce innofensif ?
Merci
Sylvie le 21mai2023
Bonne question.
Mais votre pneu, c’est comme rien, il n’est pas pris à votre auto, de la manière dont vous en parlez. Dans ce cas, déplacez votre pneu.
Mais, à l’intérieur de votre pneu accroché à votre auto, ils sont vraiment très habiles pour enlever votre pneu à votre auto et l’utiliser pour y faire leur nid. Ce sont des rusés, manifestement.
Pour les chants d’oiseaux, ne vous inquiétez pas, ça ne peut pas leur nuire.
Dans mon cas, je réponds souvent à certains oiseaux en imitant leur chant et, finalement, après un moment, ils cessent de reprendre leur chant. Certains se tannent, d’autres sont choqués que je reprenne leur chant.
Merci M. Provencher pour cette réponse rapide et votre sens de l humour. Je vois que je me suis mal exprimée. Les Juncos accumulent les brindilles et les feuilles sur le dessus du pneu de notre voiture avec laquelle nous roulons. Ils vont ensuite derrière ce dernier pour construire leur nid. Peut être dans le ressort d amortisseur où je ne sais où. Nous avons déplacé le véhicule à quelques reprises pour les dissuader mais ils recommencent. C est quand même bizarre car nous avons un beau sous bois avec de belles souches et pleins de droits plus appropriés. Merci
Ah non.
J’ai eu des juncos une grande partie de l’hiver, mais ils sont partis il y a quelques semaines.