J’aime beaucoup le Bruant hudsonien
Chez les migrateurs, c’est la fidélité même.
Dans un document pour moi-même que j’ai fait en 1997 — Les oiseaux de Sainte-Anasse. Mentions journalières —, j’écrivais à son sujet : « Il est présent de la fin d’octobre au début de mai, ne répugnant pas à picorer sur le neige, même quand la noirceur vient. On rapporte qu’il emmagasine ainsi d’importantes réserves de graines, ce qui semble lui permettre de maintenir un métabolisme élevé durant la nuit. Plus que les autres oiseaux, il pourrait alors traverser des nuits plus froides.
Mais jamais il ne s’amène en bande. Il va seul ou par poignée de trois, quatre, cinq ou six. »
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