Nous voilà en septembre
Entre, dans son drame annuel, l’Épilobe à feuilles étroites (Epilobium angustifolium), aussi appelé Épilobe à épi ou Laurier de saint Antoine chez les Européens de langue française.
Elle s’apprête à confier au vent le soin de ses graines, mais aimerait bien aussi les conserver pour elle.
Dans mon dernier ouvrage, Histoires naturelles (Montréal, Del Busso Éditeur, 2019), je parle de ce déchirement et qu’il lui faudra presque tout l’automne pour faire cadeau de sa production.
Cette plante parcourt le territoire boréal de tout l’hémisphère Nord sur la Terre, là surtout où il y eut de grands feux de forêt. Le botaniste et ethnologue Camille Rousseau l’appelle « herbe-à-feu », bien présente en Sibérie.