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Le chat et moi répétons quotidiennement nos journées

Pour deux bêtes d’habitudes, c’est le bonheur.

Il me parle quand j’arrive et je lui parle.

Puis voilà qu’il fait ses griffes sur le poteau de la galerie.

Dans la maison, il gagne immédiatement la table.

Quand j’ouvre une boîte de viande, je lui offre à lécher le revers du couvercle. C’est devenu un rituel. Entendant l’ouverture de la boîte, il s’attend à ce que je vienne lui proposer ce léchage.

Et il goûte là ce qui l’attend.

Et, depuis quasiment le début de notre rencontre, il y a plus de trois ans maintenant, lorsque je lui parle, il me parle, et lorsqu’il me parle, je lui parle. Parfois, dehors, je vois qu’à distance, il me parle, mais je ne l’entends pas. Il se parle sans doute à lui aussi, comme moi à moi.

Mais revenons à notre quotidien. Après avoir mangé quatre petites boîtes, il se lave.

Alors, je m’active. Dans la maison à chauffer le poêle, à la cave pour partir la pompe, ou à l’extérieur. Et toujours je lui explique ce que je fais et il me répond.

Bientôt, il demande de se faire flatter, se renversant vers l’arrière, en ma direction.

Après 15 ou 20 minutes de flattage, il change de position sur ses coussinets, puis s’endort sur la table sous la lampe.

Cela me permet d’aller faire de l’observation et des photographies à l’extérieur.

Et lorsqu’il désire changer de place, il gagne le fauteuil de mon père.

Plus tard, quand je me ramasse pour partir à la ville, il le sait.

Et je lui prépare deux petites boîtes de truite dans une sorte de bouillie, son mets préféré, que je vais déposer avec lui à côté de sa niche sur la galerie avant.

Ainsi passent nos vies.

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