L’accueil du chat, hier

Merci infiniment, cher Martin.
Ce petit animal est une beauté à voir vivre.
Il est arrivé chez moi en octobre 2018 démoli, défait, craintif à l’extrême (il avait même peur du vent), magané, dirais-je, et il a remonté le chemin sans savoir où il aboutissait.
Il espérait peut-être une certaine forme de salut.
J’ose te dire qu’un chum (qui n’en est plus un) m’a dit tout de suite, apprenant la nouvelle : « Fais-le euthanasier immédiatement et je paie la moitié des frais ! », parce que son chat lui avait rapporté un Passerin indigo dans sa gueule, et il fut exécuté.
Tu comprendras que je fus absolument incapable de m’en prendre à ce chat. Bien au contraire. Moi qui avais eu des chats toute ma vie, je n’avais envie que de l’entendre sur ce qu’il avait vécu.
Mais ce fut très long. Il ne miaulait pas, enfermé comme il était dans ses problèmes mentaux.
Et, lentement, par étapes, il a puisé à l’intérieur de lui l’énergie, la force, l’envie de vivre, pour re-naître une seconde fois.
Et maintenant j’accours quotidiennement, je fais une heure de route, pour rencontrer un petit héros venu à bout de l’adversité.
Mon chum René, de Saint-Agapit, ne cesse de me talonner pour que j’écrive maintenant un livre sur ce chat et son histoire nouvelle, car je ne connais absolument pas l’ancienne.
Mais il est vraiment une beauté à voir aller.

Merci infiniment, bien cher Martin. Je me trouve chanceux.
Je te souhaite une fort belle année 2022, une année de rêve, s’il s’en trouve, diable !

Jean

Ah, merci, cher Martin !
Il me faudrait remonter la filière des trois dernières années, car il s’est rebâti d’étape en étape.

Ça se fait. L’essentiel est déjà sur mon site, soit dans des billets sur lui, soit dans des commentaires adressés à des visiteurs du site.

Il me faudrait ouvrir un fichier et y déposer chronologiquement tout ce qui se trouve sur le site. Puis enrichir ce propos à partir de mes réflexions personnelles au fil du temps.

Mais, mais, mais, je ne suis vraiment pas certain qu’un éditeur soit intéressé. En ce moment, au Québec, sauf chez les petits éditeurs sympas, qui ne tirent qu’à quelques centaines de copie, je dirais que chez les autres, à moins que tu leur proposes de la fiction, c’est un désastre.