La petite chenille noire baladeuse
Rappelez-vous le 9 octobre dernier. Elle était venue se loger sur mon doigt, alors que j’étais assis sur le bord de la galerie arrière.
Elle y est toujours et, toute petite, elle se balade sur les marches comme sur un grand boulevard.
À tel point qu’il me faut toujours regarder où je pose le pied.
Et, manifestement, de vivre les futures étapes de cocon, puis de papillon, ne l’intéresse pas. Elle adore le statut de chenille et aime la sorte de liberté que cet état lui donne.
Ah, nous sommes rendus vous et moi à parler chenille ! Vient un jour où il faut être polyglotte. Et pourtant elle est toute petite, ce n’est pas celle d’Alice aux pays des merveilles. Mais elle s’attache au lieu.