Bilan de cette émission ou de la nécessité d’être éclectique
Un auditeur a aimé cet éclectisme, il me l’écrit.
Et c’est étonnant de constater comment beaucoup de personnes, beaucoup d’abeilles ont eu la fleur qu’elles espéraient.
Un auditeur sympathique a téléphoné pour demander copie du CD sur lequel des personnes de Sainte-Claire de Dorchester, femmes et hommes, chantaient des chansons anciennes qu’elles-ils aimaient. Il souhaitait faire entendre ce disque à des personnes âgées d’une résidence dans la région.
Deux femmes à des centaines de kilomètres de distance, sans se connaître, reprenaient ces ritournelles, accompagnant chez elles, à voix haute, les personnes de Sainte-Claire.
L’une a aimé « Il y a des poissons dans l’eau » de Sylvain Lelièvre pour la superbe musique de harpe, car elle joue de la harpe. Une autre pour simplement Sylvain Lelièvre qu’elle aime beaucoup.
Une autre a aimé particulièrement Les cloches du hameau d’Albert Larrieu, écrit-elle.
L’une a aimé Isabelle Aubret, qui y allait d’un long et beau texte dit de Claude Lemesle. Ça la renvoyait à une émission de télé belge où Aubret revenait d’un grave accident d’auto et chantait Que c’est beau la vie, de Jean Ferrat.
Une dame qui se dit « assez âgée » a beaucoup aimé la chanson de Jorane adressée à des enfants, Petite luciole, qui vole, qui vole, sur l’étiquette La Montagne secrète.
Comme quoi : vive l’éclectisme lorsqu’on prépare un choix de musiques pour Les Routes enchantées. On n’a pas idée de toucher personnellement plusieurs personnes avec un mot, un instrument, une chanson.
Merci infiniment à tout vous autres pour avoir exprimé ce que vous avez aimé en particulier.