Rappelez-vous, je Vous disais que Mon fils et moi, pendant deux ans (en 1975 et 1976), été comme hiver, avons lancé dans la mer, là où se trouve aujourd’hui le Quai des cageux à Québec, le long du boulevard Champlain, des bouteilles contenant un message. J’avais prévenu mes amis de me donner leurs bouteilles vides. Ce temps fut merveilleux. Il y eut 455 bouteilles qui ont quitté Québec. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons eu une quarantaine de bien belles réponses. Et diverses. Des personnes habitant les rives du Saint-Laurent au sud et au nord. Et plus loin. Terre-Neuve. Les Îles-de-la-Madeleine. L’Île-du-Prince-Édouard. Et Miquelon. Et tout cela pour Vous dire que pour composer les quatre pages du texte du message, je me suis beaucoup inspiré des textes très riches de Satprem (pseudonyme de Bernard Enginger), un sage né à Paris le 30 octobre 1923 et qui a longtemps vécu à Pondichéry, en Inde. Il s’est envolé le 9 avril 2007. Mon fils, au fil du temps, a bien aimé le texte. Voici, ici, la page 4 de ce message. Il provient de quelqu’un qui l’a trouvé au Bic. Voilà.
Voici un extrait de cet ouvrage paru en 1971, page 60 et suivante. Selon lui, la Vérité est « la plus simple chose au monde, c’est pourquoi nous ne la voyons pas. »
Il est un rythme de vérité « autour et partout, une vaste coulée tranquille, une étendue de temps légère, où les jours et les heures et les ans semblent suivre le mouvement imprescriptible des étoiles et des lunes, monter, descendre comme une houle du fond des âges, se raccorder au déroulement total, et emplir cette petite seconde qui passe d’une éternité d’être.
Nous avons pris position là, dans cette petite clairière; c’est notre base, notre grande vacance claire partout, notre Himalaya des boulevards, notre toute petite chanson inaltérable. Et, finalement, nous nous apercevons qu’il n’est pas besoin de « faire » ou « de ne pas faire »; d’intervenir ou non, de vouloir ou non, de maîtriser : il suffit d’être là, d’être bien là, et de laisser couler ça, ce petit rythme dans les choses, cette cadence claire dans l’obscurité des circonstances, ce tranquille rayon sur les êtres. Et tout s’arrange, simplement, merveilleusement, sans que l’on sache pourquoi, par le seul fait que l’on est là.
C’est comme un dissolvant des ombres, un conducteur d’ordre, un transmetteur de paix et d’harmonie, un rectificateur de rythmes — car il n’est pas de mal vraiment, pas d’ennemi, pas de contradictions ; il n’est que des rythmes mal accordés.
Mon camarade Clément Duhamel et moi-même, nous roulerons sur le thème « CHANTER QUÉBEC, VIVRE À QUÉBEC ». Sandra Lamoureux, qui dirige la série « Les Routes enchantées », sera là pour prêter main-forte à Clément sur le plan technique.
Il y a tellement à entendre et à dire sur Québec que nous avons manqué de places. Nous ouvrirons avec des chanteurs français de passage et j’espère que nous terminerons avec la flûtiste Nathalie Picard, de Wendake, qui nous proposera la pièce — Loup en deuil —. Un loup qui pleure, ma foi. Antérieure à la domestication du loup, il y a 32 000 ans.
Ce sera deux heures de radio étonnante.
Et où que vous êtes, vous pouvez nous prendre.
Dans la région de Québec avec votre appareil-radio. Vous êtes ailleurs, pas de problème, gagnez alors le site internet de notre radio communautaire [http://www.ckrl.qc.ca/]. Voyez tout en haut à droite « Écoute en direct ». Et le tour est joué.
Et, où que vous soyez dans le monde, vous pouvez également être avec nous par l’intermédiaire du site Radio Garden qui offre un grand nombre de radios du monde. En voici l’adresse : https://radio.garden/listen/ckrl/4desWfxM
Nous programmons Radio Garden pour que vous puissiez facilement accéder à CKRL, au nord-est de l’Amérique du Nord, le long du fleuve Saint-Laurent. Vous pouvez vérifier dès maintenant la mise en ligne. Montez le son de votre ordinateur, cliquez sur cette adresse de Radio Garden, et vous êtes à CKRL, à Québec.
Si jamais vous êtes retenu-e ailleurs, l’émission sera disponible en balado sur le site de CKRL, pendant quelque deux ou trois semaines.
Avec mon camarade Jean Perron, j’ai une émission de radio à CKRL, la radio communautaire de Québec, dimanche dans deux semaines, de 13 heures à 15 heures.
Nous sommes prêts. Si le cœur vous en dit, mettez cela à votre agenda.