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Dans le verger, il y a aussi des pruniers

En 1976, à l’achat de la maison, quelques personnes disaient : « Comme tes pruniers sont victimes du nodule noir, une maladie venue d’un champignon, tu n’as qu’une solution : couper ces arbres, les brûler et ne pas utiliser cet espace par la suite ».

Mais, mais, mais, simplement, à chaque année, les dix jours à admirer ces arbres en fleurs et ces quelques butineurs qui viennent les visiter suffit à conserver ces arbres.

Ils en ont cependant beaucoup arraché, incapables de produire des fruits. Mais en 2016, quarante ans plus tard, l’un d’eux arrive à produire ce qui est devenue une mirabelle, quelques mirabelles, petites cousines de la prune, à la chair orangée.

Je ne sais ce que sera la présente année. Mais les bourgeons fort nombreux annoncent déjà un spectacle magnifique dans quelques semaines.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Francine Lessard #

    Bonjour,

    Nous avons aussi de ces pruniers sur le terrain et des gens de la région m’ont dit qu’il y en avait beaucoup avant. Avant quoi? Je ne sais pas!! Mais ils semblent effectivement avoir eu de la misère. Les prunes tombent avant de mûrir mais dépendant des années, j’en ai déjà mangé quelques unes bien mûres et même fait de la compote! J’admire ces arbres qui donnent du fruit même lorsqu’on pourrait croire qu’ils agonisent.
    Bonne fin de semaine!

    30 avril 2021
  2. Jean Provencher #

    C’est sans doute vrai, chère Francine, ce que les gens de la région vous ont dit à l’effet qu’il y avait beaucoup plus de pruniers auparavant. Je n’ai pas la date de l’arrivée du nodule noir. Il faudrait que je m’en informe auprès de mon collègue Paul-Louis Martin, de Saint-André de Kamouraska, qui avait créé avec Marie, sa conjointe, l’Écomusée de la prune, aujourd’hui fermé, je crois.

    Paul-Louis a beaucoup travaillé sur l’histoire des arbres fruitiers au Québec. Il pourrait sans doute nous en dire plus long sur le sujet. Je connaissais en 1976 l’existence du nodule noir, mais quand j’ai vu fleurir ces arbres magnifiques, j’ai choisi immédiatement de ne jamais les couper, de les laisser à eux-mêmes. Les pruniers en fleurs sont d’une beauté rare et j’aime les butineurs qui alors accourent. C’est une fête.

    Bravo, chère Francine, de votre admiration pour ces arbres. Lorsqu’on me disait de les couper et les brûler, c’était bien sûr pour une question de rentabilité. Et la beauté elle, qu’en faisait-on. Absolument rien de leur part. Voilà deux siècles qu’on balance la beauté pour des raisons de rentabilité, de « progrès », ne cesse-t-on de répéter.

    Foutu progrès ! Il nous mène où nous en sommes précisément aujourd’hui avec ce que nous vivons de dramatique.

    30 avril 2021
  3. Francine Lessard #

    Merci!

    Vous avez tellement raison! La beauté de ces arbres en fleurs est comparable aux cerisiers du Japon!! Et c’est si court, on ne doit pas négliger de les admirer. La beauté est partout!
    Une chatte errante a donné naissance à trois chatons chez nous la semaine dernière, je suis ravie et sans mot devant ce cadeau de la vie!

    30 avril 2021
  4. Jean Provencher #

    Merci à vous, chère Francine !

    Et bravo pour vos minous ! Je vais en parler à mon chat.

    30 avril 2021

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