Dans les carnets des temps d’hier
Ces beaux dimanches après-midi d’hiver à la campagne.
Doux temps où il fait si bon être ensemble à l’intérieur.
À cinq, à huit, à dix,
autour de la table,
à la chaleur du poêle,
à laisser mourir le repas,
les paroles plein la bouche,
les pieds bien au chaud.
On ne vit pas dans le passé.
Mais parfois ces moments reviennent
avec une odeur, un mot prononcé,
un passant emmitouflé.
Et l’on se rappelle les camarades
avec qui l’on touchait l’éternité.
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