Dans les carnets des temps d’hier
Il y a de ces instants.
Comment dire?
Comment les mettre sur papier?
Des instants qui relient,
des instants du passé.
Des instants qui nomment.
Qui soudain nous rappellent à ce que nous sommes,
à ce que nous avons vécu.
De ces instants où ce qui nous semble de plus beau
nous revient.
Un instant ineffable.
Une senteur de la cuisine de Valéda, ma grand’mère.
Le parfum des Alyssons qui bordaient la longue allée menant à la porte d’entrée de mon école primaire à sept ans, rue Bonaventure.
Une odeur de feuilles mortes, l’automne.
Un lointain imprécis.
Une envie d’être ce que ce bonheur fut.
Une fête à chaque fois.
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