Voilà le Tigré du Canada

Il m’est passé sous le nez, alors que j’observais la venue de la première femelle Colibri à gorge rubis.

J’ai donc raté les deux photographies possibles.

Je suis heureux que le tigré soit là. Peut-être, à mes yeux en tous cas, le plus beau de nos papillons, il ne connaît qu’une seule génération par année, d’une durée de quoi, six semaines. Or, il vit surtout de la fleur du lilas, sans doute une sorte d’alliance créée au fil du temps.

L’an passé ou il y a deux ans, ils se sont présentés alors que la floraison des deux lilas était complètement terminée. Pauvres eux autres, ils tournaient autour de structures démunies de fleurs, dont le parfum était peut-être encore là, mais rien de plus.

C’était triste à mourir de les voir aussi démunis et errants. Perdus. Ne sachant rien d’où ils avaient été parachutés.

Les faits naturels, parfois, cognent.

La photographie du papillon n’est pas d’hier, bien sûr.

Vous trouverez dans ce billet-ci un texte long sur ce papillon et ses dates d’apparition chez moi depuis le 17 juin 2000.