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Dans ma rue, avec le vent qui souffle, les feuilles mortes de l’an passé s’amusent à recréer des fractales

Ou peut-être est-ce plutôt le vent qui s’amuse avec tout ce qui prête flanc.

Les fractales sont ces tourbillons qui tournent invariablement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ici, ce sont de petites fractales. Mais on retrouve aussi dans l’Univers d’immenses fractales. C’est une forme qui plaît beaucoup au mouvement.

Et le cœur du tourbillon, qui semble si loin des extrémités, est lui-même une fractale.

Dans son livre sur le chaos, James Gleick, le journaliste américain spécialisé dans la vulgarisation scientifique, écrit : […] les météorologues prennent actuellement conscience que, depuis le tourbillonnement des papiers au coin d’une rue jusqu’aux immenses systèmes cycloniques visibles de l’espace, le désordre qui agite l’atmosphère forme un continuum. […] Les extrémités de ce continuum forment un tout avec son milieu.

 

James Gleick, La théorie du chaos. Vers une nouvelle science. Paris Flammarion, 1991, p. 143.

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