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Au sujet de la sépia

Vous connaissez assurément la sépia, cette couleur brunâtre sous laquelle apparaissent un grand nombre de documents anciens. La sépia est l’encre que la seiche émet pour se protéger, se camoufler.

Le Romain Cicéron a probablement utilisé la sépia comme encre pour écrire. Léonard de Vinci aimait avoir recours à la tonalité chaude de la sépia dans ses croquis.

Pendant longtemps, en photographie, on a utilisé la sépia. « À l’origine, les images étaient traitées chimiquement pour remplacer le noir de l’argent métallique du tirage par du monosulfure, un composé brun plus stable qui les rendait plus durables et les parait d’une symphonie d’ocres chauds. »

Aujourd’hui, cette couleur, utilisée à l’occasion, nous raccroche au romantisme et à la nostalgie du temps passé. En informatique, grâce à un ou deux clics, nous pouvons donner à des photographies très actuelles « l’apparence de clichés centenaires ».

 

Kassia St Clair, Le vie secrète des couleurs, Vanves, Éditions du Chêne, 2019, p. 248s.

La carte postale attachée à ce billet, nous amenant à Rimouski, n’a aucunement été trafiquée.

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