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Et soudain qui vois-je ?

Une magnifique gélinotte huppée (Bonasa umbellus) grise mangeant des bourgeons en hauteur.

David Allen Sibley, dans Le guide Sibley des oiseaux de l’est de l’Amérique du Nord (Éditions Michel Quintin, 2006, p. 124), écrit :

Peu commune en forêt de bois francs et mixte ; dans le sud de l’aire, le seul gallinacé de taille moyenne. D’habitude solitaire. Se nourrit de graines et de bourgeons. Queue plutôt longue. La bande caudale noirâtre et les barres sombres des flancs sont distinctives. Levée, elle produit une poussée soudaine et bruyante de battements d’ailes, mais on la voit rarement.

Depuis le 28 octobre 1993, je l’ai tout de même aperçue à 17 reprises, souvent dans mon vieux verger, mais aussi sous les grands peupliers baumiers. Et 15 de ces 17 observations eurent lieu entre la quatrième semaine d’octobre et la dernière d’avril. L’oiseau se montre donc surtout dans les mois frais, sinon franchement froids. Il y a cinq jours, j’en faisais lever deux en train de manger du pimbina au sol.

À son sujet, le naturaliste Claude Mélançon (Charmants Voisins, Montréal, Éditions du jour, 1964, p. 15) écrit : Sa farouche indépendance, son goût prononcé pour le couvert et la solitude, son régime alimentaire, tout l’éloigne de nos demeures. S’il nous visite parfois c’est plutôt par gourmandise que par amour ou besoin de protection.

Sur cet oiseau, voir aussi ce billet.

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