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Les oiseaux du 7 décembre

Outre deux sitelles à poitrine blanche, il y a 5 geais bleus, un pic mineur, un pic chevelu, trois mésanges à tête noire et une tourterelle triste.

Mais la grande nouvelle est la présence d’un banc d’une cinquantaine de plectrophanes des neiges (bruant des neiges) dans le rang.

Voilà plusieurs années qu’ils n’avaient été ici aussi nombreux !

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Nicole Richer #

    M. Provencher,

    Vous avez de la chance que tous ces oiseaux se soient invités dans votre petite jungle comme le mentionne M. Hamelin. Chez-moi, mes réguliers d’hiver ne sont pas de retour.

    Selon mes notes, le Bruant hudsonien, la Sitelle à poitrine blanche, le Junco ardoisé et la Mésange tête noire devraient être arrivés et faire la joie de la photographe.

    Une cinquantaine de tourterelles et moineau, quelques Geai bleu représentent les seuls visiteurs.

    Croyez-vous que l’abondance anormale de tourelles et moineaux serait la cause de l’absence des oiseaux nordiques ?

    Je suis contente pour vous du succès de votre livre !

    Belle soirée à vous !

    8 décembre 2019
  2. Jean Provencher #

    Bien que nous soyons de part et d’autres dans des terres au sud du Saint-Laurent, chère Nicole, nos profils d’oiseaux diffèrent souvent, ne trouvez-vous pas. Chez moi, habituellement à ce temps-ci, j’ai souvent encore des chardonnerets jaunes et des roselins pourprés qui vont passer les prochains mois d’hiver avec moi. Ceux-ci ne sont plus là depuis quelques mois, disparus. Cette semaine, j’avais un chardonneret jaune, tout à fait seul, en habit d’hiver, qui s’est nourri de chardon pendant une dizaine de minutes, puis est disparu, sans que j’aie même eu le temps de le photographier.

    Je n’ai pas eu d’oiseaux à fruits (merles, durbecs, jaseurs boréaux), si bien que les fruits qui leur étaient offerts sont tombés au sol. Ça donne donc un automne fort différent des précédents. Mais je ne m’en inquiète pas du tout. J’ai à peu près tout vu depuis plus de 40 ans en ce lieu. Je crois beaucoup que la nature est cyclée, rythmée, et que nous comprenons encore bien mal ce qui se passe, nous empressant de crier que tout s’en va à vau l’eau. Et j’ai maintenant un nuage de plectrophanes des neiges, un oiseau que je n’avais pas vu depuis des lunes.

    C’est ainsi.

    Chez moi, je n’ai pas vérifié dans mes données, mais le bruant hudsonien devrait être là bientôt. Il ne fait jamais défaut, il est comme le bruant chanteur, en son temps à peu près toujours. Le junco ardoisé chez moi est très aléatoire ; certaines années, il aime bien les lieux, d’autres années, je ne le vois absolument pas. Les oiseaux que vous avez hâte de voir sont peut-être dans un bois pas très loin de chez-vous et bien portants.

    Je ne crois pas que les tourterelles et les moineaux font fuir vos oiseaux habituels.

    Bien belle soirée à Vous. Et ne Vous découragez pas. hihihihi

    8 décembre 2019
  3. Esther #

    Les oiseaux « habituels » sont aussi très rares chez moi en ce début d’hiver, en banlieue ouest de Lévis, et je m’en étonne avec un peu de tristesse…
    Seulement une mésange de ci de là, parfois une sittelle ou un couple de tourterelles et un seul roselin en ce 8 décembre. À n’y rien comprendre, les mangeoires pleines restent désertes. Pas l’ombre d’un chardonneret, si abondants en été et même en automne, les geais bleus se sont tus depuis l’arrivée de la neige en novembre… Soupirs.
    Gardons courage, restons confiants, puisque vous le dites si bien.
    « Tant qu’il y a de la vie, y a de l’espoir. » Espérons.

    9 décembre 2019
  4. Jean Provencher #

    Absolument, absolument.

    9 décembre 2019

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