Skip to content

Il arrive que le passage de la langue latine à la langue québécoise soit fort simple

L’écrivain Louis Fréchette, sous le pseudonyme de Cyprien, le rappelle.

On sait que, dans quelques-unes de nos campagnes, certaines gens, qui n’ont guère l’idée que le latin est une langue comme une autre, se donnent le luxe d’une traduction qui, pour être bon marché, n’en est pas moins cocasse.

Tout le monde a entendu parler de cette bonne vieille qui, au lieu de :

Sicut in  coelo et in terra [qui signifie Dans le ciel comme sur terre]

 disait :

Si tu t’salis, salaud, tu t’nétairas.

 

La Patrie (Montréal), 6 mai 1882.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS