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Les oiseaux continuent de rentrer

Ceux qui arrivent semblent heureux, comme nous le sommes à la fin d’un voyage, déposant les valises.

 

Les Sizerins flammés, toujours 4 ou 5, ont décidé de rester.

 

Quatre Juncos ardoisés tardent à remonter vers le Nord.

 

Le Pic flamboyant, comme à chaque année à ce temps-ci, empressé, va de grands arbres en grands arbres.

Crie-t-il son bonheur ou s’attarde-t-il plutôt à vérifier l’écho ?

 

Comme en mai l’an passé, le Pic mineur continue de visiter le suif.

Incapable donc de le lui enlever.

 

Quatre Roselins pourprés mâles sont là et une femelle les accompagne maintenant.

Est-ce là le signe qu’ils seront plus nombreux cette année ?

Les deux dernières années, ils étaient quasi absents.

 

Trois Chardonnerets jaunes sont là, mais aucune femelle pour l’instant.

À leur venue, si elles cherchent des mâles magnifiques, elles seront sans doute satisfaites.

 

L’écureuil roux, lui, ne crie toujours pas.

Voilà maintenant un an qu’il est muet, ce qui est bien rare chez les animaux de cette sorte.

Dès le départ, que je lui parle, même doucement, l’intimidait.

Aussi me suis-je tu et nous vivons ensemble dans le silence.

 

J’ai fait de la place pour trois abreuvoirs à colibri sous le larmier de la galerie arrière. Je ferai de même à l’avant.

 

Et, pendant ce temps, deux papillons passent… sans même s’arrêter. Un Morio et la Petite Vanesse surgie soudain le 15 avril.

 

Si ce n’est pas le plus beau mois, comme le dit la chanson, c’est l’un des bien beaux.

La Vie témoigne.

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