Nous aurons été vivants pour voir cette première image

Albert Einstein aurait tant aimé être des nôtres. Mais ses restes sont avec nous sur notre toute petite Planète bleue, petit bateau à voiles bien fragile et si généreux. Les restes d’Albert comme ceux des tout premiers, voilà bien longtemps, qui ont élevé le regard par un jour de nuit et se sont demandé « Qui a-t-il là-haut ? »

Cette image somptueuse permet d’absolument tout relativiser.

Il s’agit de la toute première illustration d’un trou noir dans l’histoire de notre monde. Un trou qui mesure 40 milliards de kilomètres de largeur dans la galaxie lointaine M87, trois millions de fois la grosseur de la Terre, plus grand que le système autour de notre étoile, le Soleil. « Un monstre » disent les scientifiques. Le halo vient des gaz chauffés à leur entrée dans le trou. Et rien ne peut échapper à un trou noir, même la lumière.

Selon ses calculs théoriques, Albert Einstein avait prévu l’existence de trous noirs.

Depuis 48 heures, on nous annonçait cette nouvelle incroyable.

Mais où s’en va ce qu’absorbe cet immense aspirateur ?

Sans doute vers un autre Multivers semblable au nôtre ou différent ? Mystère.

Cet événement suscitera assurément une grande réflexion, nécessaire.

 

Je n’ai pas les coordonnées du grand astrophysicien Thuan Trinh Xuan, ni son courriel, ni son numéro de téléphone.

(Vous savez, il parle fort bien français.)

Mais j’aimerais bien entendre ou lire sa réflexion au sujet de cette nouvelle.

Si quelqu’un d’entre vous l’attrape au vol sur internet, prière de nous le signaler.

 

L’illustration coiffe le billet de Pallab Ghosh, sur le site de la BBC News, First ever black hole image released.

La seconde image — le regard de cet oiseau interrogateur — provient de mon humble lieu.

Voir aussi dans le quotidien montréalais Le Devoir comment on s’est pris pour arriver à une telle image.

Merci, cher Sébastien, pour cet autre sentier.