À vous de deviner de qui est ce trou
Ce n’est pas celui d’une taupe.
Le petit animal vit beaucoup dans son terrier aux diverses portes pour les urgences.
En apercevant cette cavité hier, bien qu’il soit difficile de prévoir le jour de sa sortie au printemps, j’ai tout de suite pensé au Tamia rayé.
Une heure plus tard, le voilà sur la galerie avant, tout à fait à l’aise.
Vous trouverez ici quelques dates de ses apparitions printanières.
Au printemps 2016, grâce à quelques arachides, je me suis fait l’ami d’une Tamia rayée, pas du tout craintive. Elle venait de percer le plafond d’une de ses sorties dans la glace et la neige. Voilà la raison pour laquelle vous apercevez ici dans la photographie en majeur quelques morceaux d’arachide. Petit salut pour lui en ce début d’année.
Et manifestement il semble en pleine forme.
Bonjour Jean,
L’été dernier je me suis aussi fait ami avec « un suisse ». Quand j’arrivais à mon « campe », je l’appelais et déposais quelques graines de tournesol sur la galerie, il ne mettait que quelques minutes pour venir s’emplir les bajoues et repartir vers son terrier. Il venait jusqu’à ma main. Puis, à l’automne, plus rien. Il ne s’est plus jamais présenté.
J’aime beaucoup, Louis, ton commentaire. C’est qu’au fil de nombreuses années, j’ai remarqué que le tamia rayé, dès sa sortie au printemps, est tout à fait confiant face à la vie. Mais comme c’est le petit être vivant dont on lui connaît le plus grand nombre de prédateurs, il développe au fil des semaines qui passent une grande inquiétude à l’égard de tout (un vent fort, un écureuil pas trop éloigné, un rapace en quête de nourriture, un chat qui se manifeste) et tout de suite il court à une des portes de son refuge pour disparaître. J’ai toujours trouvé très facile au printemps de l’approcher, mais de plus en plus difficile au fil des semaines et des mois. Il se tenait de plus en plus loin de moi. J’ai trouvé chez moi des corps de tamia sans la tête, signe alors que j’ai des belettes, car les belettes se nourrissent de la tête seulement des animaux qu’elles attrapent. J’ai aussi trouvé que des queues de tamia, toujours sur mon terrain. Dans ce cas, je ne sais qui fut le prédateur.
La vie d’un Tamia rayé est dangereuse. On dirait qu’au printemps, après plusieurs semaines, quelques mois, caché, il a perdu toute prudence. Mais il va réapprendre très rapidement que plusieurs veulent avoir sa peau dans un endroit donné. Même l’écureuil, son cousin, le déteste. Étrange tout cela.
J’aime beaucoup ce petit être. Merci du commentaire. Il confirme ce que je vis avec lui depuis longtemps.