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La Côte-du-Sud éprouvée le 31 décembre

Les jours passent, les nouvelles commencent à sortir.

Le dernier jour de décembre, la paroisse de Ste-Anne de la Pocatière et les régions voisines ont essuyé une tempête d’une violence inouïe ; les adieux de 1895 ont été émouvants.

Pendant une partie de la journée, la pluie, la grêle, les vents ont réuni leurs fureurs pour briser, renverser. Une foule de granges ont été endommagées, les grandes ailes des moulins à vent ont été mises en morceaux. Le clocher de l’église paroissiale a éprouvé quelques dommages, heureusement assez légers.

Sur la grève, des montagnes d’écume et de glaçons venaient s’abattre avec un bruit assourdissant ; de mémoire d’homme, on n’a jamais vu le fleuve aussi tourmenté qu’il le fut durant quelques heures.

Les bois superbes de la montagne et des bocages qui avoisinent le collège ont surtout éprouvé la violence de la tempête. C’est une véritable moisson, un abatis à perte de vue, un fouillis de racines, de troncs enchevêtrés, tordus de mille manières. Des arbres dont le pied a résisté, cramponnés aux rochers, ont été rompus par le milieu.

En somme, c’est un désastre qui représente une perte considérable pour le collège Ste-Anne, si l’on tient compte des beautés pittoresques que la tourmente a détruites.

 

La Presse (Montréal), 4 janvier 1896.

Attention ! WordPress a des hiatus. Dans ce billet, il vous renvoie à trois lieux qui n’ont rien à voir avec le sujet traité ici. Vous avez peut-être déjà remarqué précédemment de pareils hiatus. Voilà une faiblesse de WordPress qu’il est impossible, semble-t-il, de corriger.

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