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Et voilà le retour du Bruant Hudsonien

Son arrivée la plus hâtive à l’automne remonte au 7 octobre 1989 et la plus tardive, au 31 décembre 2015. Vous trouverez ici, dans ce billet, toutes les dates de sa venue automnale depuis 1985.

Les ornithologues de la région de New York, Henry Hill Collins, Jr (1905-1961) et Ned R. Boyajian nous proposent des données originales au sujet de ce petit oiseau. En voici quelques-unes.

Le Bruant Hudsonien  (Spizella arborea, American Tree Sparrow) niche depuis la côte atlantique jusqu’à l’Alaska, juste au nord de la limite des arbres, et il passe ses hivers au sud du Canada et aux États-Unis. On ne le trouve guère alors sur la côte du Pacifique. Il est le seul de nos bruants à porter une calotte rouge et un point noir sur la poitrine. En été, il vit dans les buissons de la toundra ou le long des cours d’eau ; en hiver, il fréquente les bords de routes, les terrains herbeux, les vergers, les cours de ferme, les jardins et les postes d’alimentation.

En hiver, comme la Mésange à tête noire sans doute, il n’est jamais aussi lourd qu’à la fin du jour et si peu pesant qu’à l’aurore. Il a perdu une partie de son poids durant la nuit à faire sa chaleur.

À la fin de septembre, les Bruants hudsoniens se réunissent en petits groupes pour la migration. On le voit rentrer aux États-Unis en octobre. Des observations ont permis de savoir que l’oiseau revient là où il avait passé l’hiver précédent. L’un d’eux, par exemple, fut bagué et est revenu, l’hiver, pendant huit ans au Sanctuaire de Pleasant Valley à Lenox, dans le Massachusetts. [NDLR. Il est donc possible que les Bruants hudsoniens qui passent l’hiver chez vous soient les mêmes que ceux de l’an passé.]

Insectivore durant l’été, le voilà granivore durant l’hiver. À l’occasion, comme le Junco ardoisé et le Bruant à gorge blanche, il gratte le sol de sa patte pour y trouver des graines qui seraient cachées.

 

Henry Hill Collins, Jr et Ned R. Boyajian, Familiar Garden Birds of America, New York, Harper & Row, Publishers, 1963, p. 259-263. Si vous aimez les oiseaux et que vous pouvez mettre la main sur cet ouvrage, n’hésitez surtout pas. C’est un livre qui nous fournit plein d’observations originales sur de nombreux oiseaux de notre quotidien.

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