J’ai tant aimé les Gros-Becs errants (Coccothraustes verpertinus, Evening Grosbeak)
Après le Geai bleu, la Corneille d’Amérique, l’Étourneau sansonnet, la Tourterelle triste et la Mésange à tête noire, ils furent ma sixième espèce d’oiseau la plus présente dans l’arche.
Cela a duré jusqu’au 2 avril 1997. J’avais remarqué qu’ils étaient plus absents que d’habitude de 1995 à 1997. Et le lendemain du 2 avril 97, ils disparurent complètement. Allez savoir pourquoi.
Une fois seulement, le 26 octobre 2012, je les vois d’une fenêtre sur la galerie avant et le moment fut bien court.
Hier avant-midi, criant abondamment, au moins une vingtaine s’amènent, complètement désordonnés Certains vont picorer quelques pommettes dans le grand pommetier, pendant que d’autres tentent de se poser sur les perchoirs des silos de tournesol et de chardon. Mais ils sont trop rondelets pour y manger facilement. Autant picorer sur la galerie et dans le chardon au sol. D’autres gagnent les grands arbres. On le dirait partout.
Ils ne cessent de crier, habillés de vêtements parfois étranges. Certains sont assurément en train de muer. Les autres oiseaux demeurent tout à fait silencieux, on ne chante pas à ce temps-ci de l’année. Mais qu’importe la saison, les gros-becs ont toujours été bavards.
Et puis, après une vingtaine de minutes, les voilà à nouveau tous partis, disparus. Tristesse.
Vous avez ici quelques images, mais j’en ai gardé en réserve pour accompagner un texte plus long sur eux à paraître bientôt. S’il nous faut attendre à nouveau 21 ans avant de les revoir, autant y aller maintenant d’une réflexion à leur sujet.