Le bourdon qui prend la fleur à-bras-le-corps
On comprend le bourdon d’agir ainsi. Le pédoncule, la tige, ne peut supporter un poids de beaucoup supérieur à la fleur. Alors, il ploie souvent jusqu’au sol, obligeant le bourdon à fuir.
Mais un bourdon qui a du vécu le sait, un vécu venu autant de la mémoire immédiate que celle ancestrale. Aussi s’amène-t-il en désirant vraiment cette fleur et non une autre, se nourrir de son nectar et la polliniser rapidement avant l’inclinaison du pédoncule.
Et vous savez sans doute que le bourdon peut apprendre à jouer au ballon.
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