Skip to content

Parfois dans la presse ancienne, il y a de ces histoires bien tristes

Celle-ci est de Québec.

Nous avons rapporté hier qu’un octogénaire, qui avait dit d’abord se nommer Octave Boucher, était mort en prison.

À l’enquête du coroner tenue hier matin, il a été rendu un verdict de « mort d’asthénie ».

Il appert que ce vieillard avait été amené des Trois-Rivières et abandonné sur le quai Finlay, où il fut ramassé comme vagabond au commencement de juin et envoyé en prison pour un mois.

Là il a dit qu’il se nommait Joseph Boucher, que ses enfants étaient à Yamachiche où son fils avait une ferme, qu’il a une sœur à Québec, et deux filles mariées aux États-Unis, l’une richement.

Le corps n’a pas été réclamé.

 

Le Canadien (Québec), 21 septembre 1888.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS