Qui donc se rappelle du restaurant Chez Marino à Québec ?
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, il n’existe pas encore. Mais il ouvre avant la fin des années 1940. Et, en 1950, selon l’annuaire Marcotte, il est bien là au 34 rue Dauphine, tout juste hors des murs du Vieux-Québec, à l’ombre de la porte Kent.
Le restaurant exproprié en 1968 disparaîtra avec l’aménagement de la Colline parlementaire.
Je garde souvenir de ce resto. Au début des années 1950, la Troupe des petits chanteurs trifluviens dont je faisais partie rend visite au premier ministre du Québec, Maurice Lenoblet Duplessis, député de Trois-Rivières. Pour le repas, on nous invite au restaurant Chez Marino.
Marino Bragoli (1907-2006) fut propriétaire de ce restaurant. Son frère Giovanni l’assistait.
Après la fermeture de Chez Marino, Giovanni ouvre le Veau d’or, toujours là au 801, rue Saint-Jean, coin Saint-Augustin. Il fut un temps où ce dernier resto fut le préféré du journaliste Pierre Chaloult.
Voir l’article de mon ami Yvon Boisclair sur internet.
J ai eu mon bal de graduation a ce restaurant en 1961
Un bal chez Marino ! Je ne comprends pas. C’était un restaurant. Et je ne me rappelle pas qu’ils avaient enlevé les tables pour danser.
Bonjour Jean,
Moi j’ai bien connu le restaurant Marino, notre y tenait plein de réceptions, j’ai même un menu pour le 50 ème anniversaire de mariage de mes grands parents.
Salutations,
Marie-José
Ah, le bon temps ! C’était pas mal merci !
Cordiales salutations, chère.
Jean
Mon père Roland Tremblay était chef Chez Marino et il travaillait avec Giovanni, le frère du propriétaire, mais on ne l’appelait jamais Giovanni, on l’appelait Genetto (je pense que ça signifie « le jeune »).
» Giovanni Bragoli a longtemps travaillé dans les cuisines du Marino, avec le chef Roland Tremblay. Ensembles ils ont créé, avec M. Marino Bragoli, le propriétaire, la réputation de ce restaurant qui est disparu en pleine gloire juste avant l’éclosion de cette multitude de restaurants européens que l’on retrouve maintenant dans le quartier. » Le Soleil, samedi 2 juillet 1983
Merci infiniment, cher Monsieur Tremblay, de ces renseignements.