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À Québec, un printemps norvégien

Les marins norvégiens ne sont pas des fêtards.

Bien sages, ils n’ont pas la réputation de se comporter comme des voyous. Le printemps de 1885 à Québec est norvégien. La ville est bien calme.

Un observateur constate :

Comme presque tous les navires de la flotte du printemps sont des Norvégiens montés par des équipages de Norvégiens, les propriétaires de maisons de pension et les marchands de liqueurs aux marins se sont vus presque délaissés cette année.

C’est presqu’une règle invariable que le matelot norvégien ne quitte pas son navire et ne dépense pas follement son argent à terre.

Les maisons de danse, de jeu, de liqueurs et de pension du Cul-de-Sac et des foulons, qui d’ordinaire sont remplies de marins, sont presque désertes.

 

Le Canadien (Québec), 5 juin 1885.

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