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Extrait de  » Avant que nature meurt  » de Jean Dorst, 1965

L’homme a assez de raisons objectives pour s’attacher à la sauvegarde du monde sauvage.

Mais la nature ne sera en définitive sauvée que par notre cœur.

Elle ne sera préservée que si l’homme lui manifeste un peu d’amour, simplement parce qu’elle est belle et parce que nous avons besoin de beauté, quelle que soit la forme à laquelle nous sommes sensibles du fait de notre culture et de notre formation intellectuelle.

Car cela aussi fait partie intégrante de l’âme humaine.

 

Cité dans Joseph Ki-Zerbo, Compagnons du soleil, Anthologie des grands textes de l’humanité sur les rapports entre l’homme et la Nature, Paris, Éditions La Découverte et UNESCO, 1992, p. 539.

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