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« Chansons anonymes de geishas »

La lettre

 S’il n’y avait pas de lune,

En hiver je la lirais à la lueur de la neige,

En été à la lueur des lucioles

Dans l’obscurité

Je la lirais avec mon cœur.

 

 

 

La première neige

 La première neige

— On songe à un premier amour —

Cet espace si blanc, si pur,

Qui oserait le salir ?

Sur le seuil de la porte

La servante embarrassée

Se demande : Où donc

Jetterai-je ce marc de thé ? »

 

Joseph Ki-Zerbo, Compagnons du soleil, Anthologie des grands textes de l’humanité sur les rapports entre l’homme et la Nature, Paris, Éditions La Découverte et UNESCO, 1992, p. 622s.

Vous aimez le premier amour ? Voici quelques billets où nous tournons autour.

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