Hier, comme aujourd’hui, le déneigement des rues dans les villes québécoises importantes coûtait cher
Mais les ouvriers sans travail en étaient heureux.
Ici, le journaliste ne parle que du coût de la dernière tempête. Nous sommes à Montréal.
Le neige abondante, qui est tombée dimanche, met les autorités de la ville en face d’un important problème, celui de l’enlèvement de la neige dans les rues de la ville.
950 hommes sont à l’œuvre en ce moment et mille voitures transportent aux dépotoirs la neige accumulée le long des chaussées.
La ville aura à dépenser une vingtaine de mille dollars pour débarrasser nos rues, à la condition qu’il ne tombe pas d’autre neige d’ici à quelques jours.. Autrement il faudra débourser davantage.
On comptait sur le concours de la compagnie des tramways pour contribuer à cette dépense, en faisant tenir au trésorier la part qu’elle est obligée de payer, mais le trésorier n’a encore reçu que la somme de $1350, balance du montant dû en 1906.
La Patrie (Montréal), 14 janvier 1908.