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Il arrive que la nuit inspire les poètes

Ainsi Jean Charbonneau s’adresse à Sirius, vue de la Terre l’étoile la plus brillante du ciel après le Soleil.

Sirius

Regarde-moi du fond de ton immensité,

Sirius au front d’or, éblouissante et belle !

Mon âme te comprend, mon âme est immortelle

Et ses rayons sont faits de ton éternité !

 

Vous êtes toutes deux sœurs de la volupté,

Déesses au cœur plein d’une étrange étincelle ;

Le doute et l’inconnu remplit votre prunelle :

Vous êtes toute d’ombre et toute de clarté !

 

Vivez dans l’au-delà ; car l’humaine science

Ne suffira jamais à vos ambitions ;

Et malgré l’effroyable et profonde distance

 

Qui vient mettre une borne à vos effusions,

Vous buvez à longs traits la paix et le silence

Dans le rayonnement des constellations !

 

Jean Charbonneau.

 

Le Canada (Montréal), 23 mai 1903.

La position de Sirius dans la constellation du Grand Chien provient du blogue New Illuminati.

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