Pâques à Québec
Enfin, Pâques nous est arrivé. Les gentilles marchandes de fleurs, hier, nous ont garnis de leur marchandise en papier et, sur chaque passant, les roses poussaient.
Tout le monde est joyeux, les tables bien garnies et les cloches de la vieille cité jettent aux quatre coins du ciel leur alléluia d’allégresse. Avec cela, que la température est idéale, malgré que nos rues soient dans un fort piteux état, étant donné la neige de vendredi.
Dans toutes les églises, la messe a été splendide et les différents chœurs de chant de la ville s’étaient donné le mot pour acclamer magnifiquement la résurrection du Christ.
À Saint-Sauveur, M. Bernier a donné une messe en fa bémol qui a fait l’admiration des auditeurs. Monsieur Paquet était maître de chapelle. Décidément, le chœur de St-Sauveur est un des plus beaux de la vieille cité : c’est lui qui nous donnait, l’an dernier, les « Sept paroles du Christ », l’œuvre magistrale de Dubois. Le succès fut digne des artistes qui l’interprétaient et les applaudissements ne lui furent pas ménagés. Depuis, ses membres n’ont pas menti à leur réputation, et ils ont droit aux félicitations pour le beau succès remporté ce matin.
Le Canada (Montréal), 5 avril 1904.
Malgré cette journée pluvieuse, ils étaient sont tous là ce matin. Les Bruant chanteur, Bruant familier, Carouge à épaulette, Chardonneret jaune, Étourneau sansonnet, Merle d’Amérique, Moineau domestique, Roselin pourpré, Tourterelle triste, Moucherolle Tchébec, Pic mineur, Vacher à tête brune… tous chantaient la joie de Pâques.
Les fenêtres de la maison étaient grandes ouvertes pour laisser entrer cette joie ! On pouvait entendre le renouveau, le vrai début du printemps.
Joyeuses Pâques à vous !
Nicole
Vous êtes choyée, chère Nicole, vraiment vraiment choyée.
Belles Pâques à Vous !
Ici, je travaillais. De l’animation. Mais ce fut un plaisir.
Même en cet après-midi de Pâques, 77 personnes se sont présentées.