De nouveau des excuses. Partout des excuses
Vous avez vu ? Pour le 150e anniversaire du Canada, Canadian Broadcasting Corporation nous sert une série télévisée The Story of Us, qui présente les populations de langue française, en l’occurrence les Acadiens, les Québécois parlant français et, qui sait, les Amérindiens, de telle manière que nous n’arrivons pas à nous reconnaître. Mécontentement chez les décrits ainsi.
Et que fait la CBC ? Elle nous offre ses excuses.
Rappelez-vous, l’excuse est devenue à la mode. Tous ont l’excuse en bouche. À tant l’utiliser, on l’a complètement vidée de l’intérieur.
Sachant qu’en bout de ligne si on se goure, on pourra toujours s’excuser, on opère. Et, à chaque fois, nous devrions accepter les excuses.
Voir le billet de la Société Radio-Canada en français.
Chez nous, ma mère disait : « Les enfants, réfléchissez assez avant de faire une déclaration ou de poser un geste pour que vous n’ayez pas à vous excuser. Des excuses, surtout répétées, ne valent rien ».
Portez attention sur la très grande fréquence des excuses, dans mille et une situations.
Votre mère parlait avec sagesse… Chez nous on disait aussi: « On s’excuse pas, on fait attention. »
Quand je lis la phrase qui suit, je n’en crois pas mes yeux et je me secoue la tête: » Lorsque nous racontons l’histoire d’un pays, il y a inévitablement des citoyens, des historiens et des politiciens qui ont une autre façon de voir les choses. »
Une autre façon de « voir »… Ah bon… ! J’aurais plus envie de dire ici, une autre façon d’interpréter l’histoire. Misère de misère.
Les excuses à tout moment, les pirouettes pour se sortir vite fait d’un faux pas, ne serait-ce pas un peu en lien avec notre monde du « jetable » ? Même les excuses n’ont plus vraiment de valeur réelle en ce moment, comme vous l’exprimez…