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Le cœur de la Terre bat à travers ses êtres naturels

Ses plantes, ses arbres, ses insectes, ses oiseaux, ses bêtes et les personnes de bonne volonté.

Caillois ajouterait sans doute ses pierres, au temps lent.

Voilà maintenant que quatre Tarins des pins accompagnent ma dizaine de Chardonnerets jaunes, en train de changer d’ailleurs la couleur de leur vêture, dirait-on.

Ces quatre sont-ils annonciateurs d’un invasion tarinoise semblable à celle de l’année dernière, partout au Québec, de la fin de janvier à la fin de mai ? Peut-être bien, peut-être non ? Mais observons. Soyons témoins. S’ils viennent, ils nous seront donnés. Simplement.

Je sais, certains-certaines de Vous frémissent à l’idée d’un retour de cette manifestation. Voyez les commentaires de l’an passé au bas de ce billet, ils disent richement l’événement.

Dans mon cas, voilà plus de 40 ans maintenant que j’assiste au pouls. La Terre se colore en ceci, puis, par la suite, en cela.

Et s’ils s’amènent en masse, je ne pourrai dire de mal du tarin. Dans toute mon année 2016, j’ai vécu deux événements vraiment hors de l’ordinaire : les heures de mon abeille attachante et, à la mi-juin, ce jeune tarin, le dernier des siens sur mon terrain, absolument seul, qui, en ma présence, est monté sur la galerie et s’est approché à me foudroyer le cœur pour se bâtir une confiance.

Non, je ne pourrai dire de mal si, à nouveau, ils viennent prendre toute la place pendant quelque mois. Je leur dois le grand bonheur de ce petit être.

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